12. Point de Claire sur les réactions à sa réponse du 6 février

 [ndlr: ce message est anonymisé en attente de l'accord des personnes citées]

Merci chaleureusement à tous ceux qui ont réagi à mon message : il fallait ouvri une porte, c'est fait !
Ce message avait la vertu d'alerter sur une "menace" qui se profile, et il a déclanché vos multiples réactions, réflexions, ... et il avait aussi le défaut de ne pas être complètement clair pour beaucoup : de quoi on parle exactement, qui est [... anonymat...], quelle est cette enquête  ?
 
à l'intérieur du message il y a une critique portée à l'enquête que mène [... anonymat...], .
[... anonymat...], (danseur, enseignant de tango mais aussi chercheur, et auteur de nombreux livres/articles sur le tango et les danses de société) agit au sein d'une équipe de chercheurs et réalise une enquête commandée par le Ministère de la Culture  / cette enquête est un recensement des modes de fonctionnement des assos qui proposent des cours de danse (africaine, tango, salsa,..) en vue d'un état des lieux, et d'un projet de certification professionnelle adapté à ces secteurs. Il était difficile de répondre car précisemment les questions des diplomes étaient au coeur du questionnaire, comme par hasard ! bref une enquête très orientée et qui ne laisse aucune place à nos façons à nous de diffuser le tango, de le transmettre, de contribuer à sa vitalité !
Certains ont répondu à cette enquête , d'autres pas !! beaucoup ne l'ont pas reçue !  je ne connais pas ses critères de sélection (peut-être son fichier tango n'était pas à jour tout simplement, ou peut-être avait-il des critères précis à respecter ??) Bref si certains souhaitent recevoir cette enquête je pense qu'il serait bon qu'elle soit diffusée, car cela concerne le monde associatif de la danse, des danses , celles qui n'ont pas encore subi la coupe réglée de la règlementation en matière d'enseignement, dont le tango !
 
A l'intérieur de mon message, il y avait, séparemment, la critique de cette ouverture  d'un Institut de Formation à Marseille (voir sur Internet http://www.marseilletango.fr/ ) par des personnes qui enseignent le tango dans une asso, et qui proposent sur le modèle des danses de salon , un parcours de formation marathon, avec un diplome au bout ! EDIFIANT !
Ils prennent les devants (avaient-ils senti le vent venir ?)  avec la bénédiction des pouvoirs publics. DANGER, Commerce et opportunisme réunis...
 
Voilà, si la Communauté Tanguera et en particulier tous ceux qui sont concernés par l'enseignement quel que soit leur statut (bénévoles , salariés...) , si tous ceux qui aiment cette danse se mobilisent  pour ne pas laisser cette grande réflexion entre les mains d'autres gens , nous réussirons peut-être à influer sur cette  question du diplome pour l'enseignement et à faire valoir la spécificité de cette  danse qui échappe par son essence, son histoire, ses modalités de transmission à toute codification rigide et académique et qui reste une danse populaire,  une danse sociale mouvante qui doit sa survie et son évolution en France au terreau associatif, et à la persévérance de beaucoup de passionnés !
 
Je vous transmets donc ce matin le message que j'ai reçu de Marion, Academia del tango à Marseille, qui m'a fait part d''une proposition à débattre : la réflexion doit être nationale et doit aussi rayonner en Argentine, et dans les pays voisins, il faut impliquer tous les professionnells dans le tango, toutes les assos qui donnent des cours, et dépasser les querelles de style, et de forme, pour aller vers une charte commune, et défendre cette danse d'une seule voix !
 
CLAIRE PROUHET
 
|