févr. 2008
28. [L-6] Les Estivales (situation en Allemagne), par Peter
Le 28 févr. 08 à 19:35, benoit a écrit :
Dernière précision: pour le monde anglo saxon, l'endroit où on danse le mieux le tango argentin en dehors de l'Argentine est l'Allemagne. Du coup, il faudrait peut-être voir ce qui se passe chez nos voisins, si on veut réflechir à l'enseignement du tango...
Que l'Allemagne soit un pays anglo-saxon, je ne le savais pas ;-)
Mais tu as raison, le Tango est très bien développé dans mon pays et pour des raisons tout à fait intéressantes pour la discussion en cours.
Je vais en écrire plus, mais pour ceux parmi vous qui savez lire l'allemand, je vous invite à visiter http://www.tangoargentino.de vous y trouverez un réseau d'écoles de Tango avec sa propre formation (qui inclut une formation plus générale sur le corps, la Méthode de Feldenkrais) de professeurs, sa pédagogie et - surtout - sa marque enregistré. Le fondateur de ce réseau est d'origine uruguayenne, d'où l'intitulé "Tango vom Rio de la Plata®". Pour lire sur la formation, cliquer sur "Berlin", la "maison mère". Je ne sais pas chiffrer leur part de marché, mais malgré sa taille, il ne devait pas dépasser les 10%-15%, mais plus par le passé.
Plutôt qu'un diplôme reconnu par l'état, il s'agit donc d'une marque déposée. D'autres formations pour professeurs existent (La Milonga, Bremen, ont enseigné beaucoup de professeurs), mais ils ont moins de visibilité.
D'un autre coté, regardez bien, qu'en Allemagne on vit mieux du Tango : peux d'associations, beaucoup de professionnels, beaucoup d'écoles de ... Tango. Souvent, ces écoles intègrent plus d'un couple d'enseignants.
J'ai beaucoup de sympathie pour le point de vue exprimé par Plume : la réalité des associations, c'est en partie une forme de "capitalisme déchainé " ... et j'ajoute, là, où une Allemagne certes plus capitaliste que la France a permis la création de nombreuses existences professionnelles "ex nihilo".
Pour moi, la question est donc moins une de diplômes et beaucoup plus celui-là : qu'est-ce qui empêche les bons parmi nos professeurs d'ouvrir des Écoles de Tango?! Si par exemple à Marseille, deux couples de professeurs décidaient de faire équipe dans une même école (même si elle enseigne plusieurs styles ...).
A suivre
-- Peter
Dernière précision: pour le monde anglo saxon, l'endroit où on danse le mieux le tango argentin en dehors de l'Argentine est l'Allemagne. Du coup, il faudrait peut-être voir ce qui se passe chez nos voisins, si on veut réflechir à l'enseignement du tango...
Que l'Allemagne soit un pays anglo-saxon, je ne le savais pas ;-)
Mais tu as raison, le Tango est très bien développé dans mon pays et pour des raisons tout à fait intéressantes pour la discussion en cours.
Je vais en écrire plus, mais pour ceux parmi vous qui savez lire l'allemand, je vous invite à visiter http://www.tangoargentino.de vous y trouverez un réseau d'écoles de Tango avec sa propre formation (qui inclut une formation plus générale sur le corps, la Méthode de Feldenkrais) de professeurs, sa pédagogie et - surtout - sa marque enregistré. Le fondateur de ce réseau est d'origine uruguayenne, d'où l'intitulé "Tango vom Rio de la Plata®". Pour lire sur la formation, cliquer sur "Berlin", la "maison mère". Je ne sais pas chiffrer leur part de marché, mais malgré sa taille, il ne devait pas dépasser les 10%-15%, mais plus par le passé.
Plutôt qu'un diplôme reconnu par l'état, il s'agit donc d'une marque déposée. D'autres formations pour professeurs existent (La Milonga, Bremen, ont enseigné beaucoup de professeurs), mais ils ont moins de visibilité.
D'un autre coté, regardez bien, qu'en Allemagne on vit mieux du Tango : peux d'associations, beaucoup de professionnels, beaucoup d'écoles de ... Tango. Souvent, ces écoles intègrent plus d'un couple d'enseignants.
J'ai beaucoup de sympathie pour le point de vue exprimé par Plume : la réalité des associations, c'est en partie une forme de "capitalisme déchainé " ... et j'ajoute, là, où une Allemagne certes plus capitaliste que la France a permis la création de nombreuses existences professionnelles "ex nihilo".
Pour moi, la question est donc moins une de diplômes et beaucoup plus celui-là : qu'est-ce qui empêche les bons parmi nos professeurs d'ouvrir des Écoles de Tango?! Si par exemple à Marseille, deux couples de professeurs décidaient de faire équipe dans une même école (même si elle enseigne plusieurs styles ...).
A suivre
-- Peter
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27. [L-5] Les Estivales (argentins diplomés ?), par Benoit
Le 28 févr. 08 à 17:32, L'AGARTHA a écrit :
BONSOIR
Je serai curieuse de savoir si les argentins qui viennent enseigner
eu Europe ou ailleurs sont diplômés de danses (tango argentin en
particuliers)
Bon tout ceci est votre histoire.
Chantal
Salut Chantal,
A ma connaissance, il n'y a pas de diplôme pour enseigner le tango argentin. Par contre, la quasi totalité des profs argentins que j'ai rencontrés à Marseille ont des années de danse classique ou contemporaine à leur actif, hormis les suivants, sauf erreur de ma part:
Gavito, Chicho (ex musicien), Natucci (ex ingénieur), Tete, Vicquera (ex musicien), Salas (ex avocat) qui n'ont pas suivi de formation académique.
Tous les autres et en particulier les femmes, ont reçu une formation académique, y compris Eladia (qui dansait avec Natucci):
Sebastian Arce
Javier Castello (formation à confirmer)
Plume Fontaine
Christophe Lambert
Armando Orzuza
Federico Rodriguez Moreno
Pablo Teggli
Pablo Veron
Daniela Arcuri
Valeria Ardito
Catherine Berbessou
Moira Castelleno
Soledad Chaves
Eladia Cordoba
Carolina del Rivero
Mariana Dragone
Judith Elbaz
Dorella Gigliotti
Mariana Montes
Maria Plazaola
Victoria Vieyra
Des discussions que j'ai pu avoir avec eux, j'ai retenu que le tango leur était tombé dessus comme pour nous, sauf que eux, ils étaient déjà danseurs. Par contre ils ont reçu des formations au "show": le vrai métier d'un danseur, c'est de faire des spectacles.
Si on fait le parallèle avec la formation des profs de danse classique, contemporain ou modern jazz en France, je te rappelle que les diplômes nécessaires sont obtenus vers l'âge de 20 ans, ils correspondent, en gros et de mémoire, au niveau Bac et Bac+3. Au moment de leur création, ces diplômes ont pu être obtenus par équivalence pour celles et ceux qui avaient une vraie activité artistique reconnue. L'intérêt de ces diplômes parait maintenant indéniable, car ils justifient que les "gamines" qui les passent ont au moins leur bonne dizaine d'années de formation de danseuses, même s'ils ne garantissent pas que chacune de ces gamines sera une danseuse étoile. Tu peux en savoir plus en consultant le site web des Ecoles Nationales de Danse (ex. Marseille: http://www.ecole-danse-marseille.com, ou du Centre Nationale de la Danse http://www.cnd.fr)
Je suis en train de voir comment ça se passe aux US qui sont le grand pays de la danse, mais d'après ce que je commence à voir, il n'y a pas plus de diplôme de prof de tango argentin là-bas qu'ici, à peu près pour les même raisons: pas assez rentable en terme de retour sur investissement, y compris pour les profs de danses de salon (ils appellent ça "ballroom dance" et le tango n'en fait pas partie), il faut consacrer trop de temps pour former un danseur de tango argentin. Ils ont aussi les mêmes discussions sur la légitimité et la capacité des profs argentins et des autres, avec les mêmes arguments et les même références culturelles. Les conséquences sont identiques là-bas et chez nous: problème du style de tango (lequel est le vrai tango ?), d'aptitude à respecter le bal ou "comment survivre quand on est débutant, quand on est nuevo, quand on est milonguero etc..", disputes sur les musiques sur le thème "le vrai tango historique ou le vrai tango à venir", etc...
Dernière précision: pour le monde anglo saxon, l'endroit où on danse le mieux le tango argentin en dehors de l'Argentine est l'Allemagne. Du coup, il faudrait peut-être voir ce qui se passe chez nos voisins, si on veut réflechir à l'enseignement du tango...
suite au prochain épisode.
Toute toute dernière précision, l'histoire est un éternel recommencement... la question de la légitimité des profs de tango se posait déjà dans les années 1910 (j'essaierai de te retrouver les références).
Bonne soirée à tous,
Benoit
BONSOIR
Je serai curieuse de savoir si les argentins qui viennent enseigner
eu Europe ou ailleurs sont diplômés de danses (tango argentin en
particuliers)
Bon tout ceci est votre histoire.
Chantal
Salut Chantal,
A ma connaissance, il n'y a pas de diplôme pour enseigner le tango argentin. Par contre, la quasi totalité des profs argentins que j'ai rencontrés à Marseille ont des années de danse classique ou contemporaine à leur actif, hormis les suivants, sauf erreur de ma part:
Gavito, Chicho (ex musicien), Natucci (ex ingénieur), Tete, Vicquera (ex musicien), Salas (ex avocat) qui n'ont pas suivi de formation académique.
Tous les autres et en particulier les femmes, ont reçu une formation académique, y compris Eladia (qui dansait avec Natucci):
Sebastian Arce
Javier Castello (formation à confirmer)
Plume Fontaine
Christophe Lambert
Armando Orzuza
Federico Rodriguez Moreno
Pablo Teggli
Pablo Veron
Daniela Arcuri
Valeria Ardito
Catherine Berbessou
Moira Castelleno
Soledad Chaves
Eladia Cordoba
Carolina del Rivero
Mariana Dragone
Judith Elbaz
Dorella Gigliotti
Mariana Montes
Maria Plazaola
Victoria Vieyra
Des discussions que j'ai pu avoir avec eux, j'ai retenu que le tango leur était tombé dessus comme pour nous, sauf que eux, ils étaient déjà danseurs. Par contre ils ont reçu des formations au "show": le vrai métier d'un danseur, c'est de faire des spectacles.
Si on fait le parallèle avec la formation des profs de danse classique, contemporain ou modern jazz en France, je te rappelle que les diplômes nécessaires sont obtenus vers l'âge de 20 ans, ils correspondent, en gros et de mémoire, au niveau Bac et Bac+3. Au moment de leur création, ces diplômes ont pu être obtenus par équivalence pour celles et ceux qui avaient une vraie activité artistique reconnue. L'intérêt de ces diplômes parait maintenant indéniable, car ils justifient que les "gamines" qui les passent ont au moins leur bonne dizaine d'années de formation de danseuses, même s'ils ne garantissent pas que chacune de ces gamines sera une danseuse étoile. Tu peux en savoir plus en consultant le site web des Ecoles Nationales de Danse (ex. Marseille: http://www.ecole-danse-marseille.com, ou du Centre Nationale de la Danse http://www.cnd.fr)
Je suis en train de voir comment ça se passe aux US qui sont le grand pays de la danse, mais d'après ce que je commence à voir, il n'y a pas plus de diplôme de prof de tango argentin là-bas qu'ici, à peu près pour les même raisons: pas assez rentable en terme de retour sur investissement, y compris pour les profs de danses de salon (ils appellent ça "ballroom dance" et le tango n'en fait pas partie), il faut consacrer trop de temps pour former un danseur de tango argentin. Ils ont aussi les mêmes discussions sur la légitimité et la capacité des profs argentins et des autres, avec les mêmes arguments et les même références culturelles. Les conséquences sont identiques là-bas et chez nous: problème du style de tango (lequel est le vrai tango ?), d'aptitude à respecter le bal ou "comment survivre quand on est débutant, quand on est nuevo, quand on est milonguero etc..", disputes sur les musiques sur le thème "le vrai tango historique ou le vrai tango à venir", etc...
Dernière précision: pour le monde anglo saxon, l'endroit où on danse le mieux le tango argentin en dehors de l'Argentine est l'Allemagne. Du coup, il faudrait peut-être voir ce qui se passe chez nos voisins, si on veut réflechir à l'enseignement du tango...
suite au prochain épisode.
Toute toute dernière précision, l'histoire est un éternel recommencement... la question de la légitimité des profs de tango se posait déjà dans les années 1910 (j'essaierai de te retrouver les références).
Bonne soirée à tous,
Benoit
26. Et le tango déchire encore sa race, par Dominique
26/02/2008 19:16 Filed in: log
reflexion par Dominique (le 21/02/2008 17:57)
"et le tango déchire encore sa race"
danseur depuis un peu moins de 10 ans,enseigné au depart par deux profs non diplomé Uruguyens qui m ont appris avec coeur et amour mes premiers pas ..qui se trouvait sur le territoire national avec un titre de sejour touristique,et qui des annees plus tard apres avoir travaille durement, ouvert une milonga a Nimes,au temps de l ere politique que connais notre pays ont failli etre expulse,je decouvre le debat du moment..
il se trouve aussi qu en dehors d etre danseur de tango je suis aussi psycologue clinicien exercant dans le service public,formé a la psychanalyse
ce qui me permet de pouvoir penser qu il n y a jamais aucune neutralité dans quoi que ce soit et meme pas de hasard..evidemment..........service public bien mis a mal aujourd hui par ses ministéres et quelques agents de la fonction publique
evidemment la folie ne rapporte rien ,coute et aujourd hui il faut etre productif..circuler il n y a rien a voir.. d autant quelle nous ramene a la folie de chacun d entre nous ..hein..
il y a un peu plus d un an le debat qui se pose sur la reglementation du statut d enseignant du tango s est pose en terme de sante publique pour le metier de psychanalyste qui rappellons le n est pas reglementé mais acquiert sa reconnaissance par un long chemin jamais terminé d enseignements theoriques et clinique transmis par les pairs que J Lacan appellait "la passe" auquel il faut ajouter une analyse personnelle approfondie.
tollé general de la profession ,assises, et suspension du projet par le ministere due a la mobilisation.
tous cela pour arriver au constat suivant
le hasard n existant pas surtout dans le contexte politique et administratif actuel,il me parait evident que ce projet revet des enjeux majeurs qui s inscrivent dans une idee ultra liberale d un projet de societe...ce qui fait vie dans la cité.. bon nombre de commentaire vont dans ce sens..
j y voit moi un enjeu au dessus des autres notamment celui financier et reglementaire
la maitrise ,et donc le controle de ce qui est vivant
il en va ainsi pour le spectacle vivant, la reflexion sur les OGM ,la sante, le social ect..
cependant toute pensée totalitaire est le pere etonnée de la dissidence!.....
"ICI ONT FABRIQUE DU VIVANT ET DE L HUMAIN" voila quelle pourrait etre la devise qui pourrait s inscrire au fronton de toute les initiatives tango,en ces temps livrés au management industriel, a la rentabilité,la reglementation et la gouvernance,a la marchandisation generalisée,aux superevaluateurs a la solde de big brother,aux controleurs frapadingues,aux thecnocrates et sociologues du scientisme ,aux mecaniciens de l ame aux professeurs folamours de l administration francaise..il est temps de rappeler que la fabrique de l homme comme l enonce Pierre Legendre" n est pas une usine a reproduire des souches genetiques,clonnés et codifié,car on ne verra jamais gouverner une societé sans les chants et la musique ,sans les choregraphes et les rites de passages qui s inscrivent dans la tradition orale,sans les grands monuments religieux ou poetiques de la solitude humaine"
n'en deplaise a Cristophe Apprill que je connais que je peut apprecier pour d autres aspect a certains moments..
a quand donc des assises VITE CAR IL Y A URGENCE
dominique
"et le tango déchire encore sa race"
danseur depuis un peu moins de 10 ans,enseigné au depart par deux profs non diplomé Uruguyens qui m ont appris avec coeur et amour mes premiers pas ..qui se trouvait sur le territoire national avec un titre de sejour touristique,et qui des annees plus tard apres avoir travaille durement, ouvert une milonga a Nimes,au temps de l ere politique que connais notre pays ont failli etre expulse,je decouvre le debat du moment..
il se trouve aussi qu en dehors d etre danseur de tango je suis aussi psycologue clinicien exercant dans le service public,formé a la psychanalyse
ce qui me permet de pouvoir penser qu il n y a jamais aucune neutralité dans quoi que ce soit et meme pas de hasard..evidemment..........service public bien mis a mal aujourd hui par ses ministéres et quelques agents de la fonction publique
evidemment la folie ne rapporte rien ,coute et aujourd hui il faut etre productif..circuler il n y a rien a voir.. d autant quelle nous ramene a la folie de chacun d entre nous ..hein..
il y a un peu plus d un an le debat qui se pose sur la reglementation du statut d enseignant du tango s est pose en terme de sante publique pour le metier de psychanalyste qui rappellons le n est pas reglementé mais acquiert sa reconnaissance par un long chemin jamais terminé d enseignements theoriques et clinique transmis par les pairs que J Lacan appellait "la passe" auquel il faut ajouter une analyse personnelle approfondie.
tollé general de la profession ,assises, et suspension du projet par le ministere due a la mobilisation.
tous cela pour arriver au constat suivant
le hasard n existant pas surtout dans le contexte politique et administratif actuel,il me parait evident que ce projet revet des enjeux majeurs qui s inscrivent dans une idee ultra liberale d un projet de societe...ce qui fait vie dans la cité.. bon nombre de commentaire vont dans ce sens..
j y voit moi un enjeu au dessus des autres notamment celui financier et reglementaire
la maitrise ,et donc le controle de ce qui est vivant
il en va ainsi pour le spectacle vivant, la reflexion sur les OGM ,la sante, le social ect..
cependant toute pensée totalitaire est le pere etonnée de la dissidence!.....
"ICI ONT FABRIQUE DU VIVANT ET DE L HUMAIN" voila quelle pourrait etre la devise qui pourrait s inscrire au fronton de toute les initiatives tango,en ces temps livrés au management industriel, a la rentabilité,la reglementation et la gouvernance,a la marchandisation generalisée,aux superevaluateurs a la solde de big brother,aux controleurs frapadingues,aux thecnocrates et sociologues du scientisme ,aux mecaniciens de l ame aux professeurs folamours de l administration francaise..il est temps de rappeler que la fabrique de l homme comme l enonce Pierre Legendre" n est pas une usine a reproduire des souches genetiques,clonnés et codifié,car on ne verra jamais gouverner une societé sans les chants et la musique ,sans les choregraphes et les rites de passages qui s inscrivent dans la tradition orale,sans les grands monuments religieux ou poetiques de la solitude humaine"
n'en deplaise a Cristophe Apprill que je connais que je peut apprecier pour d autres aspect a certains moments..
a quand donc des assises VITE CAR IL Y A URGENCE
dominique
25. [L-4] Etude sur les danses régionales et du monde, par Christophe
Le démarrage de ces débats est directement lié à
l'étude que nous menons pour le compte du ministère
de la Culture. Aussi me semble-t-il nécessaire de
rappeler le cadre et les objectifs de ce travail. La
DMDTS (Direction de la musique, de la danse, du
théâtre et des spectacles) souhaite connaître « les
conditions dans lesquelles s'exerce l'encadrement
professionnel des pratiques de danses régionales ou
nationales et du monde, afin d'étudier l'opportunité
d'une certification professionnelle adaptée à ces
secteurs et d'identifier les modalités de son
éventuelle mise en place ». Dans pareil cas, les
administrations passent un appel d'offres. Des
équipes y répondent, et une équipe est retenue pour
réaliser le travail. C'est la notre qui a été choisie
par la DMDTS.
Notre équipe est constituée de trois chercheurs responsables de l'étude : Aurélien Djakouane (sociologue, docteur de l'EHESS), Maud Nicolas-Daniel (anthropologue, docteur de l'Université de Provence) et moi-même (sociologue, docteur de l'EHESS). Elle est complétée par six jeunes chercheurs, chacun étant spécialiste d'un domaine en particulier, ici en l'occurrence d'une danse. Avec Aurélien Djakouane, nous détenons une certaine expérience de ce type d'étude puisque nous avons réalisé l'année passée un travail similaire sur la danse hip-hop.
Nous avons prévu deux grandes phases pour mener à bien cette étude. D'abord, il nous a paru nécessaire de réaliser un état des lieux de l'ensemble des pratiques de danse régionales ou nationales et du monde en partant des structures d'emploi. C'est la raison pour laquelle nous vous avons adressé un questionnaire. Dans un second temps, nous irons sur le terrain pour rencontrer les acteurs des milieux concernés (employeurs, formateurs, professeurs etc.). Notre objectif est d'éclairer les enjeux qui gravitent autour de l'encadrement de ces danses.
Parce que nous sommes des chercheurs en sciences sociales, notre position est neutre. Le travail du sociologue consiste à questionner les évidences, à déconstruire les mythes et à souligner la complexité des enjeux. Parce que nous formons une équipe qui partage les mêmes manières de faire de la recherche, nous sommes attentifs à ne pas nous laisser influencer par les positions partisanes.
Nous disposons de dix mois pour mener à bien cette étude. Nous vous tiendrons bien sur informé des résultats, lorsque le ministère aura donné son accord pour leur diffusion. D'ici là, pour toute précision supplémentaire, vous pouvez me joindre directement à l'adresse suivante : christophe.apprill@cegetel.net
Bien cordialement
Christophe Apprill
Notre équipe est constituée de trois chercheurs responsables de l'étude : Aurélien Djakouane (sociologue, docteur de l'EHESS), Maud Nicolas-Daniel (anthropologue, docteur de l'Université de Provence) et moi-même (sociologue, docteur de l'EHESS). Elle est complétée par six jeunes chercheurs, chacun étant spécialiste d'un domaine en particulier, ici en l'occurrence d'une danse. Avec Aurélien Djakouane, nous détenons une certaine expérience de ce type d'étude puisque nous avons réalisé l'année passée un travail similaire sur la danse hip-hop.
Nous avons prévu deux grandes phases pour mener à bien cette étude. D'abord, il nous a paru nécessaire de réaliser un état des lieux de l'ensemble des pratiques de danse régionales ou nationales et du monde en partant des structures d'emploi. C'est la raison pour laquelle nous vous avons adressé un questionnaire. Dans un second temps, nous irons sur le terrain pour rencontrer les acteurs des milieux concernés (employeurs, formateurs, professeurs etc.). Notre objectif est d'éclairer les enjeux qui gravitent autour de l'encadrement de ces danses.
Parce que nous sommes des chercheurs en sciences sociales, notre position est neutre. Le travail du sociologue consiste à questionner les évidences, à déconstruire les mythes et à souligner la complexité des enjeux. Parce que nous formons une équipe qui partage les mêmes manières de faire de la recherche, nous sommes attentifs à ne pas nous laisser influencer par les positions partisanes.
Nous disposons de dix mois pour mener à bien cette étude. Nous vous tiendrons bien sur informé des résultats, lorsque le ministère aura donné son accord pour leur diffusion. D'ici là, pour toute précision supplémentaire, vous pouvez me joindre directement à l'adresse suivante : christophe.apprill@cegetel.net
Bien cordialement
Christophe Apprill
24. Possibilité de diplôme en Argentine, par Sarine
Bonjour à tous
Tout comme Claire j’ai répondu à l’enquête, d’ailleurs très stéréotypée sans aucune nuance ni marche de manœuvre.
Pensant que je répondais à un questionnaire qui avait tout l’air d’être identique au travail que nous avions déjà fait avec ADEM06 - Délégation Départementale Musique Danse Spectacle Vivant des Alpes- Maritimes. Enquête commencée au mois de mai 2007. Qui prétendait faire l’Etat des lieux de la danse de la musique et du cirque !
Si cette enquête du ministère dont le chargé de mission est Christophe APPRILL a pour but de mettre en cadre le tango naturellement je suis contre. Si cette enquête à pour but de distribuer des diplômes de crédibilité, NATURELLEMENT JE SUIS CONTRE.
Il n’y a pas d’effets dévastateurs par ce qu’il y a absence de cadre ! Que l’on enseigne avec un diplôme ou sans diplôme nous devons nous former par des stages ou autres ! Aller en Argentine en matière d'enseignement. Et la moindre des choses et de nous informer... Ce qui me paraît normal !
Y en a marre de conditionner, de stériliser, d’emboîter, d’enfermer, d’encadrer, tous ce qui à une odeur de liberté.
La question est sérieuse ! Faut-il ou ne faut-il pas de diplôme pour enseigner le tango argentin ?
Personnellement je dirais NON ! IL N’EN FAUT SURTOUT PAS !
Alors ce qui veulent distribuer des diplômes à tous prix…..(Et je compte mes mots).
Qu’ils pensent à tous ces grands danseurs qui ont fait le TANGO tels que El Cachafaz, Petroleo, plus proche de nous Zotto, Naveira, Veron, et j’en oublie certainement car la liste serait longue.
Désolée ! Ils n’ont pas eu leur diplôme pour enseigner le Tango ni pour danser ! Faudra t-il penser à les licencie (congédier) ne pas confondre !
Mais si vous voulez avoir un diplôme allez en argentine durant 3ans à « l’Université du Tango » créée par Rodolfo DINZEL vous aurez une reconnaissance mais pas forcément le talent qui va avec.
Rodolfo Dinzel et un grand inspirateurs du renouveau du tango contemporain, et depuis des années il mène des actions tous azimuts : enseignement au nom voyant, manifestions culturelles, diffusion du tango argentin aux nouveaux arrivés. Et surtout il a mis en place une méthode de pédagogie pour l’enseignement du tango.
Si la lecture de l’espagnol est chez vous naturel lisez son livre El Tango – Una Danza (qui à ma connaissance n’a pas encore été traduit). Ceci dit, il ait aussi décrié en argentine pour l’instauration de cette université.
Il y aurait tant de chose à dire…. Mais surtout arrêtons de gesticuler autour de cette danse qui est, et doit rester une danse sociale. Car là aussi je ne pense pas seulement au danseur connus et célèbres. Mais aussi à ces danseurs de milongas complètements anonymes du début du siècle dernier, qui dansaient entre homme pour se refiler leurs nouveaux pas. Parce qu’il aurait été honteux de le faire devant une femme. Alors par respect pour eux NON !
Cordialement Sarine
Association Very Nice Tango
Tout comme Claire j’ai répondu à l’enquête, d’ailleurs très stéréotypée sans aucune nuance ni marche de manœuvre.
Pensant que je répondais à un questionnaire qui avait tout l’air d’être identique au travail que nous avions déjà fait avec ADEM06 - Délégation Départementale Musique Danse Spectacle Vivant des Alpes- Maritimes. Enquête commencée au mois de mai 2007. Qui prétendait faire l’Etat des lieux de la danse de la musique et du cirque !
Si cette enquête du ministère dont le chargé de mission est Christophe APPRILL a pour but de mettre en cadre le tango naturellement je suis contre. Si cette enquête à pour but de distribuer des diplômes de crédibilité, NATURELLEMENT JE SUIS CONTRE.
Il n’y a pas d’effets dévastateurs par ce qu’il y a absence de cadre ! Que l’on enseigne avec un diplôme ou sans diplôme nous devons nous former par des stages ou autres ! Aller en Argentine en matière d'enseignement. Et la moindre des choses et de nous informer... Ce qui me paraît normal !
Y en a marre de conditionner, de stériliser, d’emboîter, d’enfermer, d’encadrer, tous ce qui à une odeur de liberté.
La question est sérieuse ! Faut-il ou ne faut-il pas de diplôme pour enseigner le tango argentin ?
Personnellement je dirais NON ! IL N’EN FAUT SURTOUT PAS !
Alors ce qui veulent distribuer des diplômes à tous prix…..(Et je compte mes mots).
Qu’ils pensent à tous ces grands danseurs qui ont fait le TANGO tels que El Cachafaz, Petroleo, plus proche de nous Zotto, Naveira, Veron, et j’en oublie certainement car la liste serait longue.
Désolée ! Ils n’ont pas eu leur diplôme pour enseigner le Tango ni pour danser ! Faudra t-il penser à les licencie (congédier) ne pas confondre !
Mais si vous voulez avoir un diplôme allez en argentine durant 3ans à « l’Université du Tango » créée par Rodolfo DINZEL vous aurez une reconnaissance mais pas forcément le talent qui va avec.
Rodolfo Dinzel et un grand inspirateurs du renouveau du tango contemporain, et depuis des années il mène des actions tous azimuts : enseignement au nom voyant, manifestions culturelles, diffusion du tango argentin aux nouveaux arrivés. Et surtout il a mis en place une méthode de pédagogie pour l’enseignement du tango.
Si la lecture de l’espagnol est chez vous naturel lisez son livre El Tango – Una Danza (qui à ma connaissance n’a pas encore été traduit). Ceci dit, il ait aussi décrié en argentine pour l’instauration de cette université.
Il y aurait tant de chose à dire…. Mais surtout arrêtons de gesticuler autour de cette danse qui est, et doit rester une danse sociale. Car là aussi je ne pense pas seulement au danseur connus et célèbres. Mais aussi à ces danseurs de milongas complètements anonymes du début du siècle dernier, qui dansaient entre homme pour se refiler leurs nouveaux pas. Parce qu’il aurait été honteux de le faire devant une femme. Alors par respect pour eux NON !
Cordialement Sarine
Association Very Nice Tango
23. Désir intervenir et contribuer, par Plume
Bonjours cher monsieur,
A l'heure ou je vous écrit, j'ai déjà en qqs sorte jetté l'éponge.
En effet l'anarchie totale qui règne dans le tango au mains des plus pures lois d'un capitalisme totalement dérèglementé, m'ont "bouté" hors de cette activité.
Je note en effet qu'il n'y a dans ce contexte aucune place pour l'idée même de ce qu'est la qualité de son enseignement.
Méticuleux en effet dans mes activités, je me suis attaché depuis toujours, lorsque j'enseigne, à prendre le temps et à m'informer avant.
J'en veux pour preuve ces pages que je publiais dejà en 2002 http://www.tango3001.net/pathology/pathology.htm
Etant ancien danseur contemporain, je revivrai donc la tentative de règlementer l'enseignement de la danse.
Je vous rappellerai la réglementation de l'enseignement de la danse classique contemporaine et jazz des année 1990.
J'ai personnellement en grande amitié I. L. [..anonyme..] qui à l'époque était la secrétaire du bureau du ministère en charge de l'écriture de ces nouvelles règles.
De son propre aveux, elle en garde un souvenir assez mitigé... Peut etre serait-il intéressant d'interviewer une telle personne, afin de comprendre les erreur du passé !
Nous pourrions égallement citer C. D. [..anonyme..] par exemple !
Mais en tout état de cause il faut une règlementation.
Voyez-vous, je suis de ceux qui crois fermement que les règles servent avant tout, a comprendre une chose très précieuse à savoir: a partir de quand est-ce que je suis dans un autre domaine que le cadre fixé? Autrement dis à partir de quel instant je suis dans la recherche et donc dois être en mesure de justifier ce que je prétends faire de bon ou mauvais.
Ce qui est dommageable en effet pour l'instant dans le monde du tango c'est qu'en absence de cadre tous peuvent prétendre n'importe quoi en s'appuyant sur la crédulité du client. Je ne parlerai pas non plus des effets dévastateurs de cette absence de cadre pour ceux qui on fait des choix de vie professionnel et passe donc leur vie à s'informer et se former en matière d'enseignement et sur la matière meme enseignée...
Mais si je vous écrivais c'est également pour que vous me publiez ... et le malheur veut que je ne sais comment faire pour insérer ces lignes en tant que contribution dans votre BLOB que je qualifierais de génial.
Cordialement, Olivier Plume Fontaine F-CAEA
A l'heure ou je vous écrit, j'ai déjà en qqs sorte jetté l'éponge.
En effet l'anarchie totale qui règne dans le tango au mains des plus pures lois d'un capitalisme totalement dérèglementé, m'ont "bouté" hors de cette activité.
Je note en effet qu'il n'y a dans ce contexte aucune place pour l'idée même de ce qu'est la qualité de son enseignement.
Méticuleux en effet dans mes activités, je me suis attaché depuis toujours, lorsque j'enseigne, à prendre le temps et à m'informer avant.
J'en veux pour preuve ces pages que je publiais dejà en 2002 http://www.tango3001.net/pathology/pathology.htm
Etant ancien danseur contemporain, je revivrai donc la tentative de règlementer l'enseignement de la danse.
Je vous rappellerai la réglementation de l'enseignement de la danse classique contemporaine et jazz des année 1990.
J'ai personnellement en grande amitié I. L. [..anonyme..] qui à l'époque était la secrétaire du bureau du ministère en charge de l'écriture de ces nouvelles règles.
De son propre aveux, elle en garde un souvenir assez mitigé... Peut etre serait-il intéressant d'interviewer une telle personne, afin de comprendre les erreur du passé !
Nous pourrions égallement citer C. D. [..anonyme..] par exemple !
Mais en tout état de cause il faut une règlementation.
Voyez-vous, je suis de ceux qui crois fermement que les règles servent avant tout, a comprendre une chose très précieuse à savoir: a partir de quand est-ce que je suis dans un autre domaine que le cadre fixé? Autrement dis à partir de quel instant je suis dans la recherche et donc dois être en mesure de justifier ce que je prétends faire de bon ou mauvais.
Ce qui est dommageable en effet pour l'instant dans le monde du tango c'est qu'en absence de cadre tous peuvent prétendre n'importe quoi en s'appuyant sur la crédulité du client. Je ne parlerai pas non plus des effets dévastateurs de cette absence de cadre pour ceux qui on fait des choix de vie professionnel et passe donc leur vie à s'informer et se former en matière d'enseignement et sur la matière meme enseignée...
Mais si je vous écrivais c'est également pour que vous me publiez ... et le malheur veut que je ne sais comment faire pour insérer ces lignes en tant que contribution dans votre BLOB que je qualifierais de génial.
Cordialement, Olivier Plume Fontaine F-CAEA
22. Ensemble des réactions reçues par Robert (Raquel Shoes, Nimes)
21/02/2008 09:13 Filed in: log | Certification
Message diffusé par Robert le 11 Février 2008.
les réactions à ce message sont détaillées plus
bas.
Nous, modestes danseurs et "faciliteurs" de la diffusion de cet art nous pensons qu'il faut empêcher que s'instaure un enseignement officiel et un diplome officiel de tango argentin et ce pour les raisons suivantes :
- cela serait faire injure au Rio de la Plata (Argentine et Uruguay) qui a donné naissance à cet art. De quel droit voudrions nous, en France, réglementer quelque chose qui ne nous appartient pas ?
- le tango argentin est avant tout une émotion, solitaire a voir ou entendre ou partagée en dansant. Quelques enseignants savent communiquer cette émotion, d'autres non. Qu'ils aient ou non un diplôme n'a rien à voir avec cela. Quel serait d'ailleurs le jury qui délivrerait un "diplôme d'émotion", sur quels critères ?
- nous avons tous besoin de rêver, d'un espace de liberté que nous apporte le tango argentin et surtout pas d'une réglementation de plus, sèche, réductrice, contraignante.
- un art ne se réglemente pas, il se constate : vous décidez vous même d'aller voir telle exposition de tel peintre, sculpteur, artiste de tout poil, d'aimer ou ne pas aimer, de prendre ou non les pinceaux ou le burin si l'émotion ressenti vous y conduit, vous n'avez nul besoin d'un diplôme pour ce faire. Faudra t il demain un diplome pour aller visiter une exposition, lire un livre, se mettre à écrire ? Un couple de danseurs de tango argentin dessine sur le sol une dessin ephèmere qui les ravit, nous ravit. Doivent ils pour cela être diplomé ?
- il n'y a de plus aucun intérêt économique à réglementer sauf pour quelques malintentionnés ayant envie de récupérer un art a leur profit pour faire des sous ou satisfaire leur ego.
"L'idée d'un blog ou d'un groupe de discussion tend à s'imposer pour parfaire les échanges et préparer à une table-ronde" dit Claire Prouhet qui a été l'une des premières à réagir à l'enquête de Christophe Appril.
Si vous partagez notre idée qu'il ne faut pas réglementer, répondez à ce mail par :
- Non, je ne veux pas qu'on réglemente
- Oui, je veux qu'on réglemente
avec vos commentaires si vous le voulez dans les deux cas.
Dès que le blog sera crée (pas par nous, car nous n'avons pas les compétences pour ce faire) nous ne manquerons pas de vous en donner les coordonnées
Bien amicalement,
Robert, Raquel, Laurence
--- message de Marion (15/02/2008) :
non à la réglementation pour les mêmes raisons que vous invoquez qui sont excellentes
comment réglementer une danse qui vient de l'intérieur? comment réglementer un chemin qui se fait en marchant? le poéte a-t-il un diplôme?
marion
PS: Christophe fait cette enquête pour s'entretenir sur un vide juridique!
bises à tous
--- message de Claudio (13/02/2008 11:57:25) :
Bonjour!
Non, je ne veux pas qu'on réglemente
Muchos hablaran en su nombre, pero sus frutos le reconoceran...
Claudio
---- messag de Alma Tanguera (12/02/02008 22:54:15) :
Non, je ne veux pas qu'on règlemente.
Marie
Alma Tanguera
--- message de Christian (12/02/2008 16:45:55) :
Bonjour
Pour moi,danseur depuis seulement un an et quelques mois, je ne crois pas une seconde qu'un diplôme puisse m'aider à choisir mes professeurs, ceux qui vont m'aider sur le chemin qui me conduira au tango qui me correspond.
Non, pour cela je me fierai à mes sens et corrigerai mes éventuelles erreurs au fil de l'eau.
S'il faut absolument que des profs soient certifiés, pourquoi pas, SI cela ne constitue pas un condition pour enseigner ?
Qui n'a constaté dans la vie de tous les jours que tous les psychologues patentés ne sont pas "psychologues", que tous les enseignants ne sont pas pédagogues, et que les gens passionnés nous apportent parfois plus que les professionnels ?
A l'évidence, ce n'est pas une règle mais qu'on nous laisse la liberté de choisir ! le tango est une affaire très personnelle qui mourrait d'être codifiée à l'extrême.
--- message de Marie-Christine (12/02/2008 12:51:33) :
En fait il faut réglementé oui et non,
réglementé: parce que il ya trop de personnes qui au bout de deux ou trois cours s'inventent professeur, avec pédagogie dérisoire et enseignement n'en parlons pas!! qui font des tarifs a cassé ceux qui vivent de la danse et qui enseignent aussi le tango argentin non réglementé: parce que vous avez raison que le tango ne nous appartiens pas et que c'est une façon de vivre, de ressentir la musique, la personne que l'on a dans ses bras, l'environnement et tant de choses plus profondes..
En tant que professeur et enseignante de toutes les danses (loisirs, country, sportives.. je dis et demande à mes élèves de tango argentin de ne pas venir à ces cours en attendant la même approche que dans les danses tres structurées. Je leur parle d'eux, de leur personnalité, de leur physique, que nous leur transmettons des figures multiples et que c'est à eux ensuite de les faire et les interpreter comme ils les ressentent.
Marie Christine
--- message de Philippe (11/02/2008 23:50:32) :
je suis à 100% de cet avis: une réglementation/certification me parait inutile et même dangereuse pour la vie des associations. Préservons autant que possible les derniers espaces de liberté qui nous restent dans notre société!
Je ne suis pas "certifié"; j'anime bénévolement des "ateliers" tango depuis 1991 dans un cadre associatif; je prends encore humblement et très régulièrement des cours avec les pro du circuit tango; je ne porte aucun jugement (au moins public) sur tel ou tel "enseignant" de tango; alors où est le problème?
Philippe
Association le 8 Renversé
--- message de Jean-Michel (11/02//2008 20:09:39) :
Bonjour en tant que danseur, en tant que responsable artistique d'une association de tango argentin,
en tant que passionné de tango argentin je suis résolument contre toute réglementation du tango argentin.
--- message de Jacques (11/02/2008 19:42:57) :
Je suis complétement opposé à une quelconque réglementation du TANGO ARGENTIN
car je partage entièrement la définition que vous en faites.
Je suis prêt à entrer dans la clandestinité s'il le faut !!!
Cordialement à vous
Jacques
----- message de Jean Baptiste (11/02/2008 13:22:16) :
Brouuu , quelle horeur
Merci de ne pas encourager une "règlementation du tango" ( on serait le seul pays où c'est "règlementé), quelle idée nulle
:-)
Jean-baptiste
---- message d'un danseur non enseignant (11/02/2008 18:40:04) :
concernant votre pensée sur le tango je la partage entièrement ceux qui pense différend n'ont rien compris Une règlementation codifie un enseignement et cela voudrait
dire que tout le monde doit danser quasiment de la même façon
------ message de Roselyne (11/02/2008 11:31:15) :
bonjour
Moi, je ne suis pas pour l'enfermement du tango argentin car cela va a l'encontre de la phylosophie même de la pratique de cette danse , et je l'ai déjà dit à [...anonyme 1...] , par contre je ne peux pas laisser [...anonyme 2...] sans reaction quant à ses propos sur ses compétences uniques en france en matière de tango argentin
Don on ne pourra pas éviter d'en parler il faut accepter le principe d'un débat ne serait ce que pour dire que l'on ne peut pas mettre le tango Argentin dans un carcan comme on ne peut pas mettre un moineau en cage. et il va falloir que cela soit expliqué, quelque soit le mode de transmission, et je ferai le parallele avec la famille : il n'existe pas de diplome pour être parents chacun transmet ce qu'il pense être bon pour sa famille et à la limite je pourrait dire que j'ai appris le tango dans ma famille et que je transmets à mes enfants ce que j'ai appris. .
alors organisons le débat et que tout le monde s'exprime et surtout les propriétaires il y a quelques années ce meme sujet avait surgit à Paris ....sans suite..... et s'il faut toucher du doigt l'exception de cette danse faisons le une bonne fois. c'est mon avis de danseuse de tango amoureuse et respectueuse de la culture argentine
Roselyne
---- message de Gérard (11/02/2008 17:01:05) :
Une ancedote.
Il y a quelques années, je discutais un soir de milonga avec un danseur de ma connaissance - nous avions débuté ensemble avec le même prof - qui me demandait comment s'était passé le stage de l'après - midi : j'y participais comme élève, et lui n'avait fait que rester un moment en spectateur.
Je lui disais ma satisfaction, et devant ma détermination à poursuivre ce stage le lendemain, il s'étonnait et me mettait amicalement en garde, tenant le prof pour un vague escroc, infortuné argentin expert dans le discours mais avare dans les figures enseignées. Il est clair que se confrontaient là deux conceptions du tango, et partant, de son enseignement, que seule l'épreuve de la piste, et non quelque table de la loi, pouvait trancher.
Pour finir mon histoire, je ne livrerai pas le nom du tanguero suspicieux, et qui sait peut - être plus avisé que moi, car il danse toujours dans nos milongas avec un style très personnel que les années n'ont fait que mûrir. Mais je peux livrer le nom du professeur dont la prestation faisait débat, puisqu'il nous a hélas quittés depuis : Carlos Gabito.
On reparlera plus tard de cet intéressant sujet.
---- message de Bernard et Carole :
Oui Robert, nous sommes complètement d'accord avec toi!
Bernard et Carole CASA DE TANGO
---- message de Joëlle :
non pas de réglementation!!!
je suis attentivement les échanges et partage votre point de vue et celui de claire
le débat reste ouvert, pertinent et nécessaire, une liste de discussion relayée sur un blog bienvenue...
à vous lire, Joëlle.
----- message de Gaby :
Non je ne suis pas pour une règlementation.
Tout étudiant a rencontré lors de son parcours scolaire des enseignants de qualité et des enseignants qui ne savaient pas enseigner.
Or dans les 2 cas il y a un diplome (dans plus de 90% des cas).
Il existe des profs "connus " qui pour moi ne savent pas enseigner, et de malheureux inconnus qui enseignent très bien.
Une règlementation n'aurait pour conséquence que d'uniformiser le tango... ce qui est, pour moi, contraire au tango.
De plus s'il devait y avoir un diplome, il faudrait désigner les membres du jury, c'est à dire des personnes qui pensent détenir la vérité sur le tango et sur comment l'enseigner... en existe-t-il une? chacun a son propre tango! diverses approches sont valables...
Cordialement
Gaby
----- message de Michel :
A quand une réglementation européenne...mûrement réfléchie par de hauts fonctionnaires qui n'ont jamais mis les pieds sur une piste.
Est-ce les enseignants des autres pays de la CEE pourront enseigner en France (Dans la mesure où le diplôme n'exterait pas chez eux !)
Finalement on en revient à l'époque où en France on a commencé à vouloir coder le tango (Salida...etc)
Alors tu y réfléchis bien OK ?
A bientôt
Michel
---- message de Michel Gabis :
Estoy de acuerdo.
QUE ES ESO DE REGLAMENTAR UN ARTE INFINITO
Los que necesitan de eso es que tienen una creatividad muy corta.
Imposible de repertoriar/clasificar/reglamentar y otorgar un TITULO.En base a que y quien es quien para poder hacer un juicio asi y otorgar un poder de Maestro.....
Por favor dejen al TANGO tranquilo.
Hagan de Corazon y con conciencia y sobre todo con Franqueza la transmision de este ARTE.
Miguel Gabis
Nous, modestes danseurs et "faciliteurs" de la diffusion de cet art nous pensons qu'il faut empêcher que s'instaure un enseignement officiel et un diplome officiel de tango argentin et ce pour les raisons suivantes :
- cela serait faire injure au Rio de la Plata (Argentine et Uruguay) qui a donné naissance à cet art. De quel droit voudrions nous, en France, réglementer quelque chose qui ne nous appartient pas ?
- le tango argentin est avant tout une émotion, solitaire a voir ou entendre ou partagée en dansant. Quelques enseignants savent communiquer cette émotion, d'autres non. Qu'ils aient ou non un diplôme n'a rien à voir avec cela. Quel serait d'ailleurs le jury qui délivrerait un "diplôme d'émotion", sur quels critères ?
- nous avons tous besoin de rêver, d'un espace de liberté que nous apporte le tango argentin et surtout pas d'une réglementation de plus, sèche, réductrice, contraignante.
- un art ne se réglemente pas, il se constate : vous décidez vous même d'aller voir telle exposition de tel peintre, sculpteur, artiste de tout poil, d'aimer ou ne pas aimer, de prendre ou non les pinceaux ou le burin si l'émotion ressenti vous y conduit, vous n'avez nul besoin d'un diplôme pour ce faire. Faudra t il demain un diplome pour aller visiter une exposition, lire un livre, se mettre à écrire ? Un couple de danseurs de tango argentin dessine sur le sol une dessin ephèmere qui les ravit, nous ravit. Doivent ils pour cela être diplomé ?
- il n'y a de plus aucun intérêt économique à réglementer sauf pour quelques malintentionnés ayant envie de récupérer un art a leur profit pour faire des sous ou satisfaire leur ego.
"L'idée d'un blog ou d'un groupe de discussion tend à s'imposer pour parfaire les échanges et préparer à une table-ronde" dit Claire Prouhet qui a été l'une des premières à réagir à l'enquête de Christophe Appril.
Si vous partagez notre idée qu'il ne faut pas réglementer, répondez à ce mail par :
- Non, je ne veux pas qu'on réglemente
- Oui, je veux qu'on réglemente
avec vos commentaires si vous le voulez dans les deux cas.
Dès que le blog sera crée (pas par nous, car nous n'avons pas les compétences pour ce faire) nous ne manquerons pas de vous en donner les coordonnées
Bien amicalement,
Robert, Raquel, Laurence
--- message de Marion (15/02/2008) :
non à la réglementation pour les mêmes raisons que vous invoquez qui sont excellentes
comment réglementer une danse qui vient de l'intérieur? comment réglementer un chemin qui se fait en marchant? le poéte a-t-il un diplôme?
marion
PS: Christophe fait cette enquête pour s'entretenir sur un vide juridique!
bises à tous
--- message de Claudio (13/02/2008 11:57:25) :
Bonjour!
Non, je ne veux pas qu'on réglemente
Muchos hablaran en su nombre, pero sus frutos le reconoceran...
Claudio
---- messag de Alma Tanguera (12/02/02008 22:54:15) :
Non, je ne veux pas qu'on règlemente.
Marie
Alma Tanguera
--- message de Christian (12/02/2008 16:45:55) :
Bonjour
Pour moi,danseur depuis seulement un an et quelques mois, je ne crois pas une seconde qu'un diplôme puisse m'aider à choisir mes professeurs, ceux qui vont m'aider sur le chemin qui me conduira au tango qui me correspond.
Non, pour cela je me fierai à mes sens et corrigerai mes éventuelles erreurs au fil de l'eau.
S'il faut absolument que des profs soient certifiés, pourquoi pas, SI cela ne constitue pas un condition pour enseigner ?
Qui n'a constaté dans la vie de tous les jours que tous les psychologues patentés ne sont pas "psychologues", que tous les enseignants ne sont pas pédagogues, et que les gens passionnés nous apportent parfois plus que les professionnels ?
A l'évidence, ce n'est pas une règle mais qu'on nous laisse la liberté de choisir ! le tango est une affaire très personnelle qui mourrait d'être codifiée à l'extrême.
--- message de Marie-Christine (12/02/2008 12:51:33) :
En fait il faut réglementé oui et non,
réglementé: parce que il ya trop de personnes qui au bout de deux ou trois cours s'inventent professeur, avec pédagogie dérisoire et enseignement n'en parlons pas!! qui font des tarifs a cassé ceux qui vivent de la danse et qui enseignent aussi le tango argentin non réglementé: parce que vous avez raison que le tango ne nous appartiens pas et que c'est une façon de vivre, de ressentir la musique, la personne que l'on a dans ses bras, l'environnement et tant de choses plus profondes..
En tant que professeur et enseignante de toutes les danses (loisirs, country, sportives.. je dis et demande à mes élèves de tango argentin de ne pas venir à ces cours en attendant la même approche que dans les danses tres structurées. Je leur parle d'eux, de leur personnalité, de leur physique, que nous leur transmettons des figures multiples et que c'est à eux ensuite de les faire et les interpreter comme ils les ressentent.
Marie Christine
--- message de Philippe (11/02/2008 23:50:32) :
je suis à 100% de cet avis: une réglementation/certification me parait inutile et même dangereuse pour la vie des associations. Préservons autant que possible les derniers espaces de liberté qui nous restent dans notre société!
Je ne suis pas "certifié"; j'anime bénévolement des "ateliers" tango depuis 1991 dans un cadre associatif; je prends encore humblement et très régulièrement des cours avec les pro du circuit tango; je ne porte aucun jugement (au moins public) sur tel ou tel "enseignant" de tango; alors où est le problème?
Philippe
Association le 8 Renversé
--- message de Jean-Michel (11/02//2008 20:09:39) :
Bonjour en tant que danseur, en tant que responsable artistique d'une association de tango argentin,
en tant que passionné de tango argentin je suis résolument contre toute réglementation du tango argentin.
--- message de Jacques (11/02/2008 19:42:57) :
Je suis complétement opposé à une quelconque réglementation du TANGO ARGENTIN
car je partage entièrement la définition que vous en faites.
Je suis prêt à entrer dans la clandestinité s'il le faut !!!
Cordialement à vous
Jacques
----- message de Jean Baptiste (11/02/2008 13:22:16) :
Brouuu , quelle horeur
Merci de ne pas encourager une "règlementation du tango" ( on serait le seul pays où c'est "règlementé), quelle idée nulle
:-)
Jean-baptiste
---- message d'un danseur non enseignant (11/02/2008 18:40:04) :
concernant votre pensée sur le tango je la partage entièrement ceux qui pense différend n'ont rien compris Une règlementation codifie un enseignement et cela voudrait
dire que tout le monde doit danser quasiment de la même façon
------ message de Roselyne (11/02/2008 11:31:15) :
bonjour
Moi, je ne suis pas pour l'enfermement du tango argentin car cela va a l'encontre de la phylosophie même de la pratique de cette danse , et je l'ai déjà dit à [...anonyme 1...] , par contre je ne peux pas laisser [...anonyme 2...] sans reaction quant à ses propos sur ses compétences uniques en france en matière de tango argentin
Don on ne pourra pas éviter d'en parler il faut accepter le principe d'un débat ne serait ce que pour dire que l'on ne peut pas mettre le tango Argentin dans un carcan comme on ne peut pas mettre un moineau en cage. et il va falloir que cela soit expliqué, quelque soit le mode de transmission, et je ferai le parallele avec la famille : il n'existe pas de diplome pour être parents chacun transmet ce qu'il pense être bon pour sa famille et à la limite je pourrait dire que j'ai appris le tango dans ma famille et que je transmets à mes enfants ce que j'ai appris. .
alors organisons le débat et que tout le monde s'exprime et surtout les propriétaires il y a quelques années ce meme sujet avait surgit à Paris ....sans suite..... et s'il faut toucher du doigt l'exception de cette danse faisons le une bonne fois. c'est mon avis de danseuse de tango amoureuse et respectueuse de la culture argentine
Roselyne
---- message de Gérard (11/02/2008 17:01:05) :
Une ancedote.
Il y a quelques années, je discutais un soir de milonga avec un danseur de ma connaissance - nous avions débuté ensemble avec le même prof - qui me demandait comment s'était passé le stage de l'après - midi : j'y participais comme élève, et lui n'avait fait que rester un moment en spectateur.
Je lui disais ma satisfaction, et devant ma détermination à poursuivre ce stage le lendemain, il s'étonnait et me mettait amicalement en garde, tenant le prof pour un vague escroc, infortuné argentin expert dans le discours mais avare dans les figures enseignées. Il est clair que se confrontaient là deux conceptions du tango, et partant, de son enseignement, que seule l'épreuve de la piste, et non quelque table de la loi, pouvait trancher.
Pour finir mon histoire, je ne livrerai pas le nom du tanguero suspicieux, et qui sait peut - être plus avisé que moi, car il danse toujours dans nos milongas avec un style très personnel que les années n'ont fait que mûrir. Mais je peux livrer le nom du professeur dont la prestation faisait débat, puisqu'il nous a hélas quittés depuis : Carlos Gabito.
On reparlera plus tard de cet intéressant sujet.
---- message de Bernard et Carole :
Oui Robert, nous sommes complètement d'accord avec toi!
Bernard et Carole CASA DE TANGO
---- message de Joëlle :
non pas de réglementation!!!
je suis attentivement les échanges et partage votre point de vue et celui de claire
le débat reste ouvert, pertinent et nécessaire, une liste de discussion relayée sur un blog bienvenue...
à vous lire, Joëlle.
----- message de Gaby :
Non je ne suis pas pour une règlementation.
Tout étudiant a rencontré lors de son parcours scolaire des enseignants de qualité et des enseignants qui ne savaient pas enseigner.
Or dans les 2 cas il y a un diplome (dans plus de 90% des cas).
Il existe des profs "connus " qui pour moi ne savent pas enseigner, et de malheureux inconnus qui enseignent très bien.
Une règlementation n'aurait pour conséquence que d'uniformiser le tango... ce qui est, pour moi, contraire au tango.
De plus s'il devait y avoir un diplome, il faudrait désigner les membres du jury, c'est à dire des personnes qui pensent détenir la vérité sur le tango et sur comment l'enseigner... en existe-t-il une? chacun a son propre tango! diverses approches sont valables...
Cordialement
Gaby
----- message de Michel :
A quand une réglementation européenne...mûrement réfléchie par de hauts fonctionnaires qui n'ont jamais mis les pieds sur une piste.
Est-ce les enseignants des autres pays de la CEE pourront enseigner en France (Dans la mesure où le diplôme n'exterait pas chez eux !)
Finalement on en revient à l'époque où en France on a commencé à vouloir coder le tango (Salida...etc)
Alors tu y réfléchis bien OK ?
A bientôt
Michel
---- message de Michel Gabis :
Estoy de acuerdo.
QUE ES ESO DE REGLAMENTAR UN ARTE INFINITO
Los que necesitan de eso es que tienen una creatividad muy corta.
Imposible de repertoriar/clasificar/reglamentar y otorgar un TITULO.En base a que y quien es quien para poder hacer un juicio asi y otorgar un poder de Maestro.....
Por favor dejen al TANGO tranquilo.
Hagan de Corazon y con conciencia y sobre todo con Franqueza la transmision de este ARTE.
Miguel Gabis
21. Petite réflexion, par Sandrine
14/02/2008 21:58 Filed in: log | Enseignement
J'ai lu les échanges concernant quelques sujets
épineux qui soulèvent des questions de fond sur
l'enseignement du tango. J'assisterai volontiers aux
tables rondes proposées dans les courriers précédents
en souhaitant que les dates me le permettent.
Je profite de cet échange pour partager une petite réflexion sur ma petite expérience sur le TANGO (même si elle sort un peu de vos échanges) en tant que petite élève, petite danseuse, petite spectatrice, petite enseignante non diplômée, petite comédienne ou petite dijette. Passionnée en tout cas.
Concernant la question des diplômes, on peut très bien avoir du talent ou une fine connaissance sur un sujet et transmettre passionnément sans nécessairement avoir un diplôme. Ou bien avoir un diplôme et être très superficiel ou froid sur le sujet, voire hors sujet.
On peut aussi tout avoir et exceller ou ne rien avoir du tout ...
C'est basique mais il est bon de le rappeler.
J'avoue m'intéresser à la question des diplômes depuis toujours même si je préfèrerais me passer de cette « formalité ». Cela dit j'ai toujours pensé qu'un jour ou l'autre il pourrait être imposé.
Puisqu'on parle de danse et de diplôme, le DE de professeur de danse (classique contemporain et jazz) a été obligatoire en 1991.
Les personnes qui avaient de l'expérience dans la danse on pu contourner le passage du diplôme en validant leurs acquis d'expérience soit parce qu'ils dansaient dans une compagnie, soit parce qu'il avait de l'expérience dans l'enseignement. Pour autant chez certains titulaires de ce diplôme on ne lit absolument rien de la danse en tant qu'art et pis encore, ils n'ont qu'une réflexion pédagogique très vague sur le sujet...tout en étant depuis un bon nombre d'années dans la discipline!
Par ailleurs, d'autres dépourvus de diplômes ont contourné aussi la loi par des activités parallèles : la méthode ceci, la méthode cela...inutile de les citer, je pense qu'elles ne sont utiles ou complémentaires que lorsqu'on a déjà une solide connaissance de la danse. S'en servir pour donner des cours de danse sans jamais avoir pris un seul cours de danse me semble très périlleux pour le corps bien sûr.
Bref, si le diplôme n'est pas une fin en soi, la formation continue à vie semble préférable. Quoi qu'il en soit, à un certain niveau on ne peut duper personne.
N'est-ce pas le cas pour beaucoup de métiers?
Mais là encore, attitude très franco française, nous prenons quelques cours de ceci et de cela et nous avons déjà compris... même sans avoir écouté le contenu du cours ! Oui, faire acte de présence pour dire « j'ai fait ceci et fait cela » est très courant. Et ce sont des élèves qui ensuite donnent des leçons.
Concernant l'enseignement du tango je crois que chacun d'entre nous en donne une définition très personnelle, c'est ce qui fait sa richesse et sa complexité. Certes, la transmission populaire est la tradition originelle mais elle correspond à une époque de laquelle nous avons perdu toute l'essence. Que faire?
Pour ma part, je l'associe avant tout à l'Argentine, la musique, la danse, la poésie et le vois également comme un mode de vie qui devient -évolution oblige- universel. Alors il ne s'agit pas de penser que l'on est (naît?) tango ou non, simplement il est là, il existe et chacun se l'approprie à sa manière et selon sa convenance. Bref, le tango appartient aujourd'hui à tout le monde et à personne à la fois.
Il se trouve qu'il est de plus en plus diffusé à la vitesse grand V, ce qui a donné lieu à une augmentation considérable de lieux d'apprentissage et de pratiques et par conséquent de personnes en charge de transmettre cette discipline. Ne jouons pas avec les mots : dès lors que l'on transmet à des élèves (si on les fait payer en plus! on est bien « professeur » ou enseignant, non? Bon aller, je m'invente le titre de « prof et soeur du tango non diplômée»! Mais « en saignant du tango autodidacte» me plaît davantage car il soutient l'idée de l'effort au travail...
Merde mais si je n'ai pas mon diplôme je suis quoi alors puisque je ne suis pas ''reconnu''? Un animateur, un donneur de leçons, un passeur, un messager, un transmetteur (vocabulaire politiquement correct=BALL SHIT !)... mais quel élève je suis d'abord? Encore une attitude Franco française. ''Oui mais tu comprends, je souhaite faire passer une information que j'ai reçue d'un grand maestro, j'ai lu tel livre et comme tatatatattattattataa, je ne peux pas m'attribuer le titre de professeur parce que nanani nanana.... '' je suis donc chargé de... je ne me permet pas de faire ceci ou cela si je ne connais pas'' blablabla, je « fais de la danse »...
On ne manque pas d'intellos dans le tango! On manque de clarté en tout cas ! De « savoir faire ». Surtout lorsqu'on voit le placement du corps de certains en charge de transmettre cette danse...c'est notre égocentrisme qui transpire ou quoi? Arrêtons de nous la péter car c'est la réputation universelle que nous avons, les danseurs de tango et il n'y a pas de fumée sans feu.
Par ailleurs, qu'est le tango au juste puisque que nous avons déjà dit que chacun d'entre nous donnait sa propre définition? Une discipline, une danse, une musique, un sport, un art, une psychanalyse, ...tout à la fois? Peu importe au fond, nous vivons dans un monde où les confusions sont de plus en plus grandes et chacun tente avec ses moyens de cultiver son propre jardin. Nous sommes de pauvres égocentriques à l'heure du libéralisme, non?
J'aime à dire (et surtout j'avais besoin de le clarifier pour l'enseignement) que le cours de tango est surtout un cours de danse où nous devons « habiter notre corps » (il faut bien prendre et assumer un chemin) avec toutes les règles et la rigueur QUOTIDIENNE que cela implique (danse, histoire, anatomie, musique, culture générale) pour mieux comprendre cet art en évolution permanente. Un corps non accordé est comme un instrument non accordé. Et qu'on soit né argentin, danseur, musicien, poète, ... ou rien de tout cela, ils faut s'armer d'une bonne technique et de "trucos". Mais ceux-ci ne sont pas gratuits, ils ne s'achètent pas non plus avec la carte bleue ni s'acquiert en 2 temps 3 mouvements, ni par le seul savoir. Ils se gagnent peu à peu et tout au long de la vie au prix de l'effort et du travail (celui qui fait transpirer) et seulement à ce prix là.
Je crois que chez les professeurs/danseurs, la diversité doit être frappante, nous sommes tous différents, Dieu merci et avons dans nos propres limites quelque chose à donner. Mais on doit reconnaître le danseur quelque chose d'universel. De telle sorte qu'on le lise dans le corps, dans le comportement, dans le regard, ...
Notre baratin et notre attitude montrent bien que nous nous sommes reposés sur nos acquis de l'époque du Roi Soleil.
Bien à vous,
Sandrine
PS : au passage, je me suis pris une remarque concernant mon intervention à la formation de Marseille Tango. No comment !
Je profite de cet échange pour partager une petite réflexion sur ma petite expérience sur le TANGO (même si elle sort un peu de vos échanges) en tant que petite élève, petite danseuse, petite spectatrice, petite enseignante non diplômée, petite comédienne ou petite dijette. Passionnée en tout cas.
Concernant la question des diplômes, on peut très bien avoir du talent ou une fine connaissance sur un sujet et transmettre passionnément sans nécessairement avoir un diplôme. Ou bien avoir un diplôme et être très superficiel ou froid sur le sujet, voire hors sujet.
On peut aussi tout avoir et exceller ou ne rien avoir du tout ...
C'est basique mais il est bon de le rappeler.
J'avoue m'intéresser à la question des diplômes depuis toujours même si je préfèrerais me passer de cette « formalité ». Cela dit j'ai toujours pensé qu'un jour ou l'autre il pourrait être imposé.
Puisqu'on parle de danse et de diplôme, le DE de professeur de danse (classique contemporain et jazz) a été obligatoire en 1991.
Les personnes qui avaient de l'expérience dans la danse on pu contourner le passage du diplôme en validant leurs acquis d'expérience soit parce qu'ils dansaient dans une compagnie, soit parce qu'il avait de l'expérience dans l'enseignement. Pour autant chez certains titulaires de ce diplôme on ne lit absolument rien de la danse en tant qu'art et pis encore, ils n'ont qu'une réflexion pédagogique très vague sur le sujet...tout en étant depuis un bon nombre d'années dans la discipline!
Par ailleurs, d'autres dépourvus de diplômes ont contourné aussi la loi par des activités parallèles : la méthode ceci, la méthode cela...inutile de les citer, je pense qu'elles ne sont utiles ou complémentaires que lorsqu'on a déjà une solide connaissance de la danse. S'en servir pour donner des cours de danse sans jamais avoir pris un seul cours de danse me semble très périlleux pour le corps bien sûr.
Bref, si le diplôme n'est pas une fin en soi, la formation continue à vie semble préférable. Quoi qu'il en soit, à un certain niveau on ne peut duper personne.
N'est-ce pas le cas pour beaucoup de métiers?
Mais là encore, attitude très franco française, nous prenons quelques cours de ceci et de cela et nous avons déjà compris... même sans avoir écouté le contenu du cours ! Oui, faire acte de présence pour dire « j'ai fait ceci et fait cela » est très courant. Et ce sont des élèves qui ensuite donnent des leçons.
Concernant l'enseignement du tango je crois que chacun d'entre nous en donne une définition très personnelle, c'est ce qui fait sa richesse et sa complexité. Certes, la transmission populaire est la tradition originelle mais elle correspond à une époque de laquelle nous avons perdu toute l'essence. Que faire?
Pour ma part, je l'associe avant tout à l'Argentine, la musique, la danse, la poésie et le vois également comme un mode de vie qui devient -évolution oblige- universel. Alors il ne s'agit pas de penser que l'on est (naît?) tango ou non, simplement il est là, il existe et chacun se l'approprie à sa manière et selon sa convenance. Bref, le tango appartient aujourd'hui à tout le monde et à personne à la fois.
Il se trouve qu'il est de plus en plus diffusé à la vitesse grand V, ce qui a donné lieu à une augmentation considérable de lieux d'apprentissage et de pratiques et par conséquent de personnes en charge de transmettre cette discipline. Ne jouons pas avec les mots : dès lors que l'on transmet à des élèves (si on les fait payer en plus! on est bien « professeur » ou enseignant, non? Bon aller, je m'invente le titre de « prof et soeur du tango non diplômée»! Mais « en saignant du tango autodidacte» me plaît davantage car il soutient l'idée de l'effort au travail...
Merde mais si je n'ai pas mon diplôme je suis quoi alors puisque je ne suis pas ''reconnu''? Un animateur, un donneur de leçons, un passeur, un messager, un transmetteur (vocabulaire politiquement correct=BALL SHIT !)... mais quel élève je suis d'abord? Encore une attitude Franco française. ''Oui mais tu comprends, je souhaite faire passer une information que j'ai reçue d'un grand maestro, j'ai lu tel livre et comme tatatatattattattataa, je ne peux pas m'attribuer le titre de professeur parce que nanani nanana.... '' je suis donc chargé de... je ne me permet pas de faire ceci ou cela si je ne connais pas'' blablabla, je « fais de la danse »...
On ne manque pas d'intellos dans le tango! On manque de clarté en tout cas ! De « savoir faire ». Surtout lorsqu'on voit le placement du corps de certains en charge de transmettre cette danse...c'est notre égocentrisme qui transpire ou quoi? Arrêtons de nous la péter car c'est la réputation universelle que nous avons, les danseurs de tango et il n'y a pas de fumée sans feu.
Par ailleurs, qu'est le tango au juste puisque que nous avons déjà dit que chacun d'entre nous donnait sa propre définition? Une discipline, une danse, une musique, un sport, un art, une psychanalyse, ...tout à la fois? Peu importe au fond, nous vivons dans un monde où les confusions sont de plus en plus grandes et chacun tente avec ses moyens de cultiver son propre jardin. Nous sommes de pauvres égocentriques à l'heure du libéralisme, non?
J'aime à dire (et surtout j'avais besoin de le clarifier pour l'enseignement) que le cours de tango est surtout un cours de danse où nous devons « habiter notre corps » (il faut bien prendre et assumer un chemin) avec toutes les règles et la rigueur QUOTIDIENNE que cela implique (danse, histoire, anatomie, musique, culture générale) pour mieux comprendre cet art en évolution permanente. Un corps non accordé est comme un instrument non accordé. Et qu'on soit né argentin, danseur, musicien, poète, ... ou rien de tout cela, ils faut s'armer d'une bonne technique et de "trucos". Mais ceux-ci ne sont pas gratuits, ils ne s'achètent pas non plus avec la carte bleue ni s'acquiert en 2 temps 3 mouvements, ni par le seul savoir. Ils se gagnent peu à peu et tout au long de la vie au prix de l'effort et du travail (celui qui fait transpirer) et seulement à ce prix là.
Je crois que chez les professeurs/danseurs, la diversité doit être frappante, nous sommes tous différents, Dieu merci et avons dans nos propres limites quelque chose à donner. Mais on doit reconnaître le danseur quelque chose d'universel. De telle sorte qu'on le lise dans le corps, dans le comportement, dans le regard, ...
Notre baratin et notre attitude montrent bien que nous nous sommes reposés sur nos acquis de l'époque du Roi Soleil.
Bien à vous,
Sandrine
PS : au passage, je me suis pris une remarque concernant mon intervention à la formation de Marseille Tango. No comment !
20. Envie de rester LIBRES, et INDEPENDANTS par Elisabeth
REPONSE A CLAIRE PROUHET
au sujet combien polémique des diplômes
transmise aux associations voisines, et rédaction de tout tango et salida (ph Fassier)
Chère Claire,
par ici pas beaucoup de réactions des responsables d'assos de mon secteur à qui j'ai transmis les mails, si ce n'est [... anonymat...], un copin tanguero de Bourges (Nvelle assos la caminada)
pour ma part j'ai transmis à "tt tango" directement à la rédaction et "salida" (par le biais de Philippe Fassier) car je pense que la discussion peut les interesser pour la prochaine salida ou le prochain tout tango, enfin à eux de voir.
Rien ne nous empêche de porter la discussion sur le forum de tout tango il y a un modérateur, une structure garantissant la libre expression et le respect de l'intégrité des personnes.
Sinon je pense que des événements -différents de ce qui se fait pour le moment- réussiraient peut être à contrecarrer les distributeurs de diplôme.
Les stages et festivals qui existent déjà vont déjà dans le bon sens. C'est énorme déjà. Mais:
Peut être faudrait-il changer la chose , je ne sais pas , qq chose de moins festivalesque et plus "creuset" du tango, bouillon de culture et de danse. Enfin bon dans ma campagne je suis mal placée pour dire ce qu'il y a à faire!!!!!!
Je pense aussi surtout je te l'avais déjà dit qu'il ne faut pas jouer la carte de la surenchère car elle mène directement aux machines à fric. Il y aura toujours des gens pour s'en faire.
Les assos doivent ne poursuivre qu'un seul but soutenir le tango, ses artistes et ses passionnés.
Et puis aussi informer, nos adhérents, expliquer ce qui se passe et se profile. Car il y a peut être parmis eux les futurs candidats à ces distributeurs de diplômes.
Nous assos, petites assos ou piliers du tango en France, avons un grand rayonnment sur toute la communauté tanguera et pouvons l'informer.
Bon voilà en tout cas c'est certainement une tempête dans un verre d'eau mais je lis derrière tous les mails qui ont circulé, une réelle envie de rester LIBRES, et INDEPENDANTS , par les temps qui courent c'est un signe que la contestation n'est pas encore complètement anesthésiée par la consommation. Fusse une consommation de tango!
Abrazo tanguero ELI
au sujet combien polémique des diplômes
transmise aux associations voisines, et rédaction de tout tango et salida (ph Fassier)
Chère Claire,
par ici pas beaucoup de réactions des responsables d'assos de mon secteur à qui j'ai transmis les mails, si ce n'est [... anonymat...], un copin tanguero de Bourges (Nvelle assos la caminada)
pour ma part j'ai transmis à "tt tango" directement à la rédaction et "salida" (par le biais de Philippe Fassier) car je pense que la discussion peut les interesser pour la prochaine salida ou le prochain tout tango, enfin à eux de voir.
Rien ne nous empêche de porter la discussion sur le forum de tout tango il y a un modérateur, une structure garantissant la libre expression et le respect de l'intégrité des personnes.
Sinon je pense que des événements -différents de ce qui se fait pour le moment- réussiraient peut être à contrecarrer les distributeurs de diplôme.
Les stages et festivals qui existent déjà vont déjà dans le bon sens. C'est énorme déjà. Mais:
Peut être faudrait-il changer la chose , je ne sais pas , qq chose de moins festivalesque et plus "creuset" du tango, bouillon de culture et de danse. Enfin bon dans ma campagne je suis mal placée pour dire ce qu'il y a à faire!!!!!!
Je pense aussi surtout je te l'avais déjà dit qu'il ne faut pas jouer la carte de la surenchère car elle mène directement aux machines à fric. Il y aura toujours des gens pour s'en faire.
Les assos doivent ne poursuivre qu'un seul but soutenir le tango, ses artistes et ses passionnés.
Et puis aussi informer, nos adhérents, expliquer ce qui se passe et se profile. Car il y a peut être parmis eux les futurs candidats à ces distributeurs de diplômes.
Nous assos, petites assos ou piliers du tango en France, avons un grand rayonnment sur toute la communauté tanguera et pouvons l'informer.
Bon voilà en tout cas c'est certainement une tempête dans un verre d'eau mais je lis derrière tous les mails qui ont circulé, une réelle envie de rester LIBRES, et INDEPENDANTS , par les temps qui courent c'est un signe que la contestation n'est pas encore complètement anesthésiée par la consommation. Fusse une consommation de tango!
Abrazo tanguero ELI
19. Je verrais bien un diplôme MAIS décerné par des vrais grands pros, par Liliane
13/02/2008 13:15 Filed in: log | Enseignement
merci Claire de me tenir au courant
à la lumière de tous ces arguments je comprends mieux
je ne suis qu'une afficionada du tango vivant ds une petite ville où le tango a du mal de progresser l'asso existe depuis 2000 et pas un seul bon tanguero les gens viennent au cours / passer une soirée comme ils iraient au ciné ss s'exercer ss aller aux milongas
alors j'en ai marre de voir des gens se présenter comme profs de tango alors qu'ils dansent comme des pieds!
c'est ce qui m'a poussée à te dire que je verrais bien un diplôme
MAIS je t'ai dit décerné par des vrais grands pros alors ? ne crois tu pas que cela éviterait des offres comme celles de Marseille j'avoue que qd j'ai reçu l'annonce j'ai repondu et posé des questions ce sont des amis profs en Allemagne qui m'ont déconseillé en voyant le prog prévu pr des enseignants alors que moi je pensais au départ que cela pouvait m'améliorer en tant que tanguera car je n'ai vraiment pas envie d'enseigner qd je danse avec qq1 qui n'a pas le rythme je ne supporte pas
je comprends très bien tous les arguments exposés, ils se défendent parfaitement
mais ds une petite ville quand tu n'as pas le choix tu débutes avec des soi-disants profs tu n'y connais rien et tu prends des mauvais plis et je puis t'assurer que les tangueras de [... discrétion de mandée par l'auteur...] par ex (mais ne l'ébruite pas) se plaignent amèrement... ms n'ont pas toutes les moyens d'aller ailleurs alors si ces faux profs n'exerçaient pas l'asso serait obligée de faire appel à des "vrais"...et cela relèverait peut'être le niveau
je te livre mes réflexions elles ne sont peutêtre pas ds l'esprit du tango... ms je commence à comprendre ce que tu défends!!!!!!
j'ai eu la chance de commencer le tango avec qq'1 de passionné qui m'a inculqué les bases et m'a dit au bout de qq temps qu'il ne pouvait plus rien pr moi et que je devrais aller prendre des cours chez des pros à Sarrebruck (75km de metz/1 heure de train) ce que j'ai fait - mais tout le monde n'en a pas les moyens - 4 leçons ont suffi pour que je puisse bien me debrouiller dans les milongas - j'ai dansé pratiquement tous les w/e j'ai pris qq leçons particulières ça et là mauvaise expérience avec les stages (2 stages avec des partenaires incapables de comprendre - donc fric à la poubelle) puis BsAs cours particuliers je vais souvent en Allemagne, là pas de mauvaise surprise, une majorité de bons danseurs
si je puis faire qq ch ...
ms ne suis pas très douée en informatique
ms le jour où il y aura une pétition, n'hésite pas, j'ai un grand carnet d'adresses
Liliane
à la lumière de tous ces arguments je comprends mieux
je ne suis qu'une afficionada du tango vivant ds une petite ville où le tango a du mal de progresser l'asso existe depuis 2000 et pas un seul bon tanguero les gens viennent au cours / passer une soirée comme ils iraient au ciné ss s'exercer ss aller aux milongas
alors j'en ai marre de voir des gens se présenter comme profs de tango alors qu'ils dansent comme des pieds!
c'est ce qui m'a poussée à te dire que je verrais bien un diplôme
MAIS je t'ai dit décerné par des vrais grands pros alors ? ne crois tu pas que cela éviterait des offres comme celles de Marseille j'avoue que qd j'ai reçu l'annonce j'ai repondu et posé des questions ce sont des amis profs en Allemagne qui m'ont déconseillé en voyant le prog prévu pr des enseignants alors que moi je pensais au départ que cela pouvait m'améliorer en tant que tanguera car je n'ai vraiment pas envie d'enseigner qd je danse avec qq1 qui n'a pas le rythme je ne supporte pas
je comprends très bien tous les arguments exposés, ils se défendent parfaitement
mais ds une petite ville quand tu n'as pas le choix tu débutes avec des soi-disants profs tu n'y connais rien et tu prends des mauvais plis et je puis t'assurer que les tangueras de [... discrétion de mandée par l'auteur...] par ex (mais ne l'ébruite pas) se plaignent amèrement... ms n'ont pas toutes les moyens d'aller ailleurs alors si ces faux profs n'exerçaient pas l'asso serait obligée de faire appel à des "vrais"...et cela relèverait peut'être le niveau
je te livre mes réflexions elles ne sont peutêtre pas ds l'esprit du tango... ms je commence à comprendre ce que tu défends!!!!!!
j'ai eu la chance de commencer le tango avec qq'1 de passionné qui m'a inculqué les bases et m'a dit au bout de qq temps qu'il ne pouvait plus rien pr moi et que je devrais aller prendre des cours chez des pros à Sarrebruck (75km de metz/1 heure de train) ce que j'ai fait - mais tout le monde n'en a pas les moyens - 4 leçons ont suffi pour que je puisse bien me debrouiller dans les milongas - j'ai dansé pratiquement tous les w/e j'ai pris qq leçons particulières ça et là mauvaise expérience avec les stages (2 stages avec des partenaires incapables de comprendre - donc fric à la poubelle) puis BsAs cours particuliers je vais souvent en Allemagne, là pas de mauvaise surprise, une majorité de bons danseurs
si je puis faire qq ch ...
ms ne suis pas très douée en informatique
ms le jour où il y aura une pétition, n'hésite pas, j'ai un grand carnet d'adresses
Liliane
18. Demande d'info de Luigi (Camino Tango, Montpellier)
12/02/2008 12:42 Filed in: log
Claire,
Afin de mieux comprendre le problème qui est posé (genèse) , serait il possible de me transmettre les premiers échanges de courriers et savoir qui exactement est à l'origine de ce projet et quels en sont les acteurs retenus et sollicités pour réaliser ou réfléchir à ce projet ....
Merci de tes futurs infos
Luigi
CaminoTango Montpellier
Afin de mieux comprendre le problème qui est posé (genèse) , serait il possible de me transmettre les premiers échanges de courriers et savoir qui exactement est à l'origine de ce projet et quels en sont les acteurs retenus et sollicités pour réaliser ou réfléchir à ce projet ....
Merci de tes futurs infos
Luigi
CaminoTango Montpellier
17. Position de Marseille Tango sur la discussion Diplome de tango
12/02/2008 09:09 Filed in: log | Certification
La position de Marseille Tango et de la Real Academia
:
D'abord, nous n'avons rien à voir avec le Ministère de la Culture, ni l'enquête en cours sur les enseignants en danse. Nous avons même été désagréablement surpris, juste après le lancement de notre Institut, de recevoir cette soit disant "enquête", et d'en apprendre les finalités.
Ensuite, nous sommes farouchement opposés à toute certification étatique du Tango Argentin par une quelconque organisation administrative en France, et ce pour plusieurs raisons.
- SUR LE FOND : la force du Tango Argentin est de pouvoir évoluer constamment, et toute forme de réglementation quant à sa forme ne pourrait avoir que deux conséquences : UN, figer le Tango, si elle était appliquée, et à terme le faire mourir, ou DEUX, faire que la France soit une sorte de sanctuaire d'une forme particulière de la danse, "photographiée" à un instant "T", isolant notre pays, alors que le reste du monde continuerait à évoluer.
- SUR LA FORME : le grand problème des "sociologues", et l'énorme mal qu'ils ont pu faire dans notre pays, patrie de la réglementation centralisatrice, est de mener des "enquêtes" qui se veulent nationales, mais qui par obligation des moyens se résument le plus souvent à du papier et à des dossiers bien épais et bien verbeux, mais bien éloignés également de la réalité du terrain. Il faut être, au choix, stupide, inconscient ou totalement incompétent, pour croire que les personnes, qu'ils soient en associations ou sous forme professionnelle, vont répondre à une enquête leur demandant leur nombre d'élève et les tarifs pratiqués ! On dirait un audit des services fiscaux. Les réponses seront évidemment totalement fausses ou inexistantes, l'enquête sera fausse également, et la loi qui en découlera inadaptée, donc non appliquée.
Le Ministère de la Culture devrait le savoir, déjà totalement incapable de faire appliquer la loi sur l'enseignement de la danse de 1989, et ayant eu pas mal de déboires, au plan juridique, avec les professionnels de danses de couple lors de tentatives antérieures du même genre (le dossier dort et ressort sans arrêt depuis plus de quinze ans).
En ce qui concerne la Real Academia : l'objectif est de permettre à des personnes qui veulent pouvoir se former rapidement, d'accéder à un travail pédagogique cohérent, de près de dix ans de réflexions menés par plusieurs personnes, sans avoir à courir des stages, qui ne répondent pas forcément aux attentes et sans liens entre-eux ni ordre chronologique logique. Le but n'est pas de "certifier", ni à fortiori de "normaliser" le Tango, ni enfin de mettre en place une quelconque forme '"obligation". Au contraire la
multiplication des intervenants, et le passage obligé par Buenos Aires sont la garantie de la diversité et de la capacité d'évolution de l'enseignement proposé. Quant au diplôme, il n'a pas vocation à réglementer, il est simplement la preuve que les élèves ont suivi la formation et atteint le niveau requis. La meilleure défense du Tango, serait que d'autres initiatives du même genre explosent dans les autres pays de la communauté, rendant inappropriées, dans le cadre Européen, les visées du Ministère.
Pour information, il y a plusieurs formations du même type en Danses de Salon et en Salsa, et tout le monde s'en porte bien, sans crainte d'aucunes sortes dans les milieux concernés. Il semblerait d'ailleurs que Claire Prouhet soit passée chez Christian Dubar, Institut de formation privé en danses de Sociétés, et ce, sans problème.
En conséquence, il me semblerait dans un premier temps souhaitable :
1. de refuser de répondre à l'enquête du Ministère
2. d'écrire au dit Ministère pour exprimer toutes ses réserves sur l'opération en cours.
3. Enventuellement se réunir dans des "assises" pour en discuter.
Enfin, il faut absolument remercier Monsieur [... anonymat...] d'avoir tenu au courant des projets du Ministère, les collègues tangueros et d'en avoir parlé avec eu avant de se lancer dans la dite enquête. !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Au moins il aurait pu nous tenir informé, avec franchise, des conséquences possibles, et des projets du Ministère. Arrières pensées de promotion personnelle dans une future cellule de réglementation administrative ? Envie de "se placer" aurpès du Ministère ?
On pourrait se poser la question, mais "Honni soit qui mal y pense" !
Restons zen ...
Cordialement à tous
Dominique LESCARRET
P.S.
Les organisations professionnelles de danse de couple montent au charbon contre le projet, et sont déjà en action auprès du Ministère.
Le Tango n'est pas seul concerné dans l'affaire.
D'abord, nous n'avons rien à voir avec le Ministère de la Culture, ni l'enquête en cours sur les enseignants en danse. Nous avons même été désagréablement surpris, juste après le lancement de notre Institut, de recevoir cette soit disant "enquête", et d'en apprendre les finalités.
Ensuite, nous sommes farouchement opposés à toute certification étatique du Tango Argentin par une quelconque organisation administrative en France, et ce pour plusieurs raisons.
- SUR LE FOND : la force du Tango Argentin est de pouvoir évoluer constamment, et toute forme de réglementation quant à sa forme ne pourrait avoir que deux conséquences : UN, figer le Tango, si elle était appliquée, et à terme le faire mourir, ou DEUX, faire que la France soit une sorte de sanctuaire d'une forme particulière de la danse, "photographiée" à un instant "T", isolant notre pays, alors que le reste du monde continuerait à évoluer.
- SUR LA FORME : le grand problème des "sociologues", et l'énorme mal qu'ils ont pu faire dans notre pays, patrie de la réglementation centralisatrice, est de mener des "enquêtes" qui se veulent nationales, mais qui par obligation des moyens se résument le plus souvent à du papier et à des dossiers bien épais et bien verbeux, mais bien éloignés également de la réalité du terrain. Il faut être, au choix, stupide, inconscient ou totalement incompétent, pour croire que les personnes, qu'ils soient en associations ou sous forme professionnelle, vont répondre à une enquête leur demandant leur nombre d'élève et les tarifs pratiqués ! On dirait un audit des services fiscaux. Les réponses seront évidemment totalement fausses ou inexistantes, l'enquête sera fausse également, et la loi qui en découlera inadaptée, donc non appliquée.
Le Ministère de la Culture devrait le savoir, déjà totalement incapable de faire appliquer la loi sur l'enseignement de la danse de 1989, et ayant eu pas mal de déboires, au plan juridique, avec les professionnels de danses de couple lors de tentatives antérieures du même genre (le dossier dort et ressort sans arrêt depuis plus de quinze ans).
En ce qui concerne la Real Academia : l'objectif est de permettre à des personnes qui veulent pouvoir se former rapidement, d'accéder à un travail pédagogique cohérent, de près de dix ans de réflexions menés par plusieurs personnes, sans avoir à courir des stages, qui ne répondent pas forcément aux attentes et sans liens entre-eux ni ordre chronologique logique. Le but n'est pas de "certifier", ni à fortiori de "normaliser" le Tango, ni enfin de mettre en place une quelconque forme '"obligation". Au contraire la
multiplication des intervenants, et le passage obligé par Buenos Aires sont la garantie de la diversité et de la capacité d'évolution de l'enseignement proposé. Quant au diplôme, il n'a pas vocation à réglementer, il est simplement la preuve que les élèves ont suivi la formation et atteint le niveau requis. La meilleure défense du Tango, serait que d'autres initiatives du même genre explosent dans les autres pays de la communauté, rendant inappropriées, dans le cadre Européen, les visées du Ministère.
Pour information, il y a plusieurs formations du même type en Danses de Salon et en Salsa, et tout le monde s'en porte bien, sans crainte d'aucunes sortes dans les milieux concernés. Il semblerait d'ailleurs que Claire Prouhet soit passée chez Christian Dubar, Institut de formation privé en danses de Sociétés, et ce, sans problème.
En conséquence, il me semblerait dans un premier temps souhaitable :
1. de refuser de répondre à l'enquête du Ministère
2. d'écrire au dit Ministère pour exprimer toutes ses réserves sur l'opération en cours.
3. Enventuellement se réunir dans des "assises" pour en discuter.
Enfin, il faut absolument remercier Monsieur [... anonymat...] d'avoir tenu au courant des projets du Ministère, les collègues tangueros et d'en avoir parlé avec eu avant de se lancer dans la dite enquête. !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Au moins il aurait pu nous tenir informé, avec franchise, des conséquences possibles, et des projets du Ministère. Arrières pensées de promotion personnelle dans une future cellule de réglementation administrative ? Envie de "se placer" aurpès du Ministère ?
On pourrait se poser la question, mais "Honni soit qui mal y pense" !
Restons zen ...
Cordialement à tous
Dominique LESCARRET
P.S.
Les organisations professionnelles de danse de couple montent au charbon contre le projet, et sont déjà en action auprès du Ministère.
Le Tango n'est pas seul concerné dans l'affaire.
16. Remerciements de Luigi (Camino Tango, Montpellier)
11/02/2008 12:26 Filed in: log
Merci pour toutes ces informations très
intéressantes.
La réflexion et les débats qui s'annoncent semblent importants pour clarifier et donner du sens au "Tango".
Je poursuivrais les lectures de vos mails et autant que cela me sera possible je compte bien consacrer du temps à ces futurs débats.
Luigi
"caminotango" Montpellier
La réflexion et les débats qui s'annoncent semblent importants pour clarifier et donner du sens au "Tango".
Je poursuivrais les lectures de vos mails et autant que cela me sera possible je compte bien consacrer du temps à ces futurs débats.
Luigi
"caminotango" Montpellier
15. Proposition d'une réflexion collective à Marseille par Benoit
10/02/2008 23:52 Filed in: log | Certification
[Mail envoyé à quelques destinataires de
Marseille et rediffusé par la suite]
Bonjour à tous,
ces derniers temps se sont produits un certain nombre de faits qui ont déclenché un début de réflexion sur l'enseignement du tango. Voici un résumé pour ceux qui ne sont pas encore au courant:
1/ Début septembre 2007: annonce de la création d'un centre de formation de professeurs de tango par l'association "Marseille tango"
2/ Début décembre 2007: début d'une enquête du ministère de la culture sur l'enseignement d'un certain nombre de danses dont le tango argentin. Cette enquête vise à faire un état des lieux, histoire d'évaluer l'importance de ce secteur, pour éventuellement réfléchir à une éventuelle certification des enseignants. Christophe Apprill fait partie des personnes chargées de l'enquête et à ce titre nous a envoyé en janvier un formulaire à remplir pour quantifier nos activités.
3/ Le même formulaire a été envoyé à d'autres associations de tango en France et la semaine dernière, Claire Prouhet a fait une réponse publique à Christophe diffusée assez largement (une 30-aine d'associations) et a lancé une discussion sur le sujet en évoquant la possibilité de tenir des assises du tango en mars / avril 2008.
LE SUJET vaut la peine que nous nous en préoccupions pour les raisons suivantes:
- l'intervention du ministère signifie que le monde de la danse à deux commence à devenir significatif sur le plan économique et la conséquence est presque inéluctable: il y aura une certification de prof de danse à 2, danses parmi lesquelles le tango argentin ne pèse pas bien lourd en terme d'audience (3000 personnes à une grosse soirée salsa à Marseille, 300 personnes à une très grosse soirée tango).
- les risques d'un encadrement sont de plusieurs ordre:
-le premier risque est un risque fiscal car toute activité économique, vu depuis l'Etat, doit se traduire par des retombées fiscales. Cette évolution probable succède à la remise à plat du statut des intermittents d'il y a deux ans.
- le second risque est beaucoup plus grave, car tout système de certification conduit naturellement à édicter des normes, seuils etc... et le tango argentin que nous défendons ne résistera pas à une telle moulinette.
- les autres risques sont entre autres des risques perso de ceux qui commencent à grenouiller dans le milieu
Clairement, la certification menace beaucoup plus les profs de danse de salon que ceux du tango argentin, ils n'ont aucun diplôme alors que le public concerné est bien plus grand.
LA SITUATION n'est pas désespérée et le tango n'est pas la seule activité de danse qui est à ce point de réflexion. En effet, une étude réalisée par la région PACA en 2005/2006 a conduit a proposer une référentiel de l'enseignant des danses non réglementées.
La lecture attentive de cette proposition est très intéressante car elle montre ce que peut être une certification et ses attendus sont très utiles à lire car ils donnent les raisons de fond pour la mise en place d'une certification: en tant que prof pour avoir un statut, en tant que dirigeant d'assoc pour avoir un repère sur la valeur des profs, en tant que collectivité locale pour savoir à qui on donne des subventions : voilà pourquoi il y aura inéluctablement une certification à mon avis. Faisons en sorte de limiter les dégats sur le tango argentin lui-même car les bons profs ne sont pas menacés.
Un autre exemple est intéressant: les danses dites traditionnelles (françaises) passent également par les mêmes interrogations mais elles ont déjà mis en place des réponses pour éviter de tomber sous la coupe d'une réglementation stérilisante. En particulier, elles se sont mises en position d'assurer elles-même la formation de leurs profs. Si le tango à Marseille devait passer par là, je préfèrerais intervenir pour que ce soit fait avec vous plutôt que de rester à contempler le massacre.
QUE POUVONS-NOUS FAIRE à notre niveau ? Ce qui suit est une simple suite d'idées personnelles qui peuvent évidement être discutées, contredites, améliorées etc. mais il faut bien commencer un jour.
- tout d'abord, on peut se demander pourquoi on agit dans le monde du tango: pour en vivre ? pour faire vivre quelqu'un d'autre ? parce que le tango est une pratique sociale (bals, milonga etc.) où on rencontre des gens ? parce que le tango est une danse et qu'on est soi-même un(e) danseur(se) professionnelle ? etc...
- on peut aussi faire l'avocat du diable et se mette à la place du "certificateur": qu'est ce que nous faisons quand nous embauchons un prof de tango ? quels critères nous font choisir tel ou tel intervenant ? en mettant ensemble tous nos critères, nous aurions déjà une grille et on aura dépassionné le sujet etc, etc.
- on peut voir ce qui a été fait dans les autres domaines (exemple cité plus haut des danses traditionnelles, ou quel a été l'effet de l'instauration de la réglementation des danses classique, jazz et contemporaine: tout le monde hurlait il y a 15 ans, qu'en est-il maintenant ?)
- on peut voir aussi ce qui est fait en Argentine, ils doivent bien avoir le même problème (j'ai entendu parler de l'école DINZEL et du groupe de Graciela Gonzales, y en a-t-il d'autres ?)
- on peut faire l'exercice terrible qui consiste à faire plus bête que bête et à décrire ce que serait un tango "normalisé". ce n'est pas pour vous choquer, mais c'est pour être en mesure de détecter les glissements dans les raisonnements qui pourraient conduire à la normalisation du tango. Vous me direz qu'il suffit d'aller voir un cours de tango de salon pour le comprendre, je suis complètement d'accord, mais comment décrire cette différence ? ceux qui dansent le tango de salon ont exactement le mêmes mots que nous pour décrire leur tango, et pourtant ça n'a rien à voir.
- On peut au contraire se mettre à rêver: Que ferions-nous si nous recevions un gros paquet de sous (subventions européennes par exemple) à la seule condition de mettre en place une formation de tango et une formation de prof de tango ? Mettre en place une formation consiste à définir un programme, un planning etc... toutes chose que les profs parmi vous font naturellement mais qui n'est pas formalisée. Que conseillerions-nous à votre gamin qui veut être prof de tango ? etc...
IL SE FAIT TARD CE SOIR, si on se mettait autour d'une table pour parler de tout ça, ça serait peut-être utile. Dernière semaine de février ? un jour avant la réunion de la Rue du Tango ? A l'académia chez Marion ?
A très bientôt, si on veut tenir le dates de Claire Prouhet.
Benoit de Gentile
ps: je peux vous envoyer tous les documents qui sont cités plus haut.
Bonjour à tous,
ces derniers temps se sont produits un certain nombre de faits qui ont déclenché un début de réflexion sur l'enseignement du tango. Voici un résumé pour ceux qui ne sont pas encore au courant:
1/ Début septembre 2007: annonce de la création d'un centre de formation de professeurs de tango par l'association "Marseille tango"
2/ Début décembre 2007: début d'une enquête du ministère de la culture sur l'enseignement d'un certain nombre de danses dont le tango argentin. Cette enquête vise à faire un état des lieux, histoire d'évaluer l'importance de ce secteur, pour éventuellement réfléchir à une éventuelle certification des enseignants. Christophe Apprill fait partie des personnes chargées de l'enquête et à ce titre nous a envoyé en janvier un formulaire à remplir pour quantifier nos activités.
3/ Le même formulaire a été envoyé à d'autres associations de tango en France et la semaine dernière, Claire Prouhet a fait une réponse publique à Christophe diffusée assez largement (une 30-aine d'associations) et a lancé une discussion sur le sujet en évoquant la possibilité de tenir des assises du tango en mars / avril 2008.
LE SUJET vaut la peine que nous nous en préoccupions pour les raisons suivantes:
- l'intervention du ministère signifie que le monde de la danse à deux commence à devenir significatif sur le plan économique et la conséquence est presque inéluctable: il y aura une certification de prof de danse à 2, danses parmi lesquelles le tango argentin ne pèse pas bien lourd en terme d'audience (3000 personnes à une grosse soirée salsa à Marseille, 300 personnes à une très grosse soirée tango).
- les risques d'un encadrement sont de plusieurs ordre:
-le premier risque est un risque fiscal car toute activité économique, vu depuis l'Etat, doit se traduire par des retombées fiscales. Cette évolution probable succède à la remise à plat du statut des intermittents d'il y a deux ans.
- le second risque est beaucoup plus grave, car tout système de certification conduit naturellement à édicter des normes, seuils etc... et le tango argentin que nous défendons ne résistera pas à une telle moulinette.
- les autres risques sont entre autres des risques perso de ceux qui commencent à grenouiller dans le milieu
Clairement, la certification menace beaucoup plus les profs de danse de salon que ceux du tango argentin, ils n'ont aucun diplôme alors que le public concerné est bien plus grand.
LA SITUATION n'est pas désespérée et le tango n'est pas la seule activité de danse qui est à ce point de réflexion. En effet, une étude réalisée par la région PACA en 2005/2006 a conduit a proposer une référentiel de l'enseignant des danses non réglementées.
La lecture attentive de cette proposition est très intéressante car elle montre ce que peut être une certification et ses attendus sont très utiles à lire car ils donnent les raisons de fond pour la mise en place d'une certification: en tant que prof pour avoir un statut, en tant que dirigeant d'assoc pour avoir un repère sur la valeur des profs, en tant que collectivité locale pour savoir à qui on donne des subventions : voilà pourquoi il y aura inéluctablement une certification à mon avis. Faisons en sorte de limiter les dégats sur le tango argentin lui-même car les bons profs ne sont pas menacés.
Un autre exemple est intéressant: les danses dites traditionnelles (françaises) passent également par les mêmes interrogations mais elles ont déjà mis en place des réponses pour éviter de tomber sous la coupe d'une réglementation stérilisante. En particulier, elles se sont mises en position d'assurer elles-même la formation de leurs profs. Si le tango à Marseille devait passer par là, je préfèrerais intervenir pour que ce soit fait avec vous plutôt que de rester à contempler le massacre.
QUE POUVONS-NOUS FAIRE à notre niveau ? Ce qui suit est une simple suite d'idées personnelles qui peuvent évidement être discutées, contredites, améliorées etc. mais il faut bien commencer un jour.
- tout d'abord, on peut se demander pourquoi on agit dans le monde du tango: pour en vivre ? pour faire vivre quelqu'un d'autre ? parce que le tango est une pratique sociale (bals, milonga etc.) où on rencontre des gens ? parce que le tango est une danse et qu'on est soi-même un(e) danseur(se) professionnelle ? etc...
- on peut aussi faire l'avocat du diable et se mette à la place du "certificateur": qu'est ce que nous faisons quand nous embauchons un prof de tango ? quels critères nous font choisir tel ou tel intervenant ? en mettant ensemble tous nos critères, nous aurions déjà une grille et on aura dépassionné le sujet etc, etc.
- on peut voir ce qui a été fait dans les autres domaines (exemple cité plus haut des danses traditionnelles, ou quel a été l'effet de l'instauration de la réglementation des danses classique, jazz et contemporaine: tout le monde hurlait il y a 15 ans, qu'en est-il maintenant ?)
- on peut voir aussi ce qui est fait en Argentine, ils doivent bien avoir le même problème (j'ai entendu parler de l'école DINZEL et du groupe de Graciela Gonzales, y en a-t-il d'autres ?)
- on peut faire l'exercice terrible qui consiste à faire plus bête que bête et à décrire ce que serait un tango "normalisé". ce n'est pas pour vous choquer, mais c'est pour être en mesure de détecter les glissements dans les raisonnements qui pourraient conduire à la normalisation du tango. Vous me direz qu'il suffit d'aller voir un cours de tango de salon pour le comprendre, je suis complètement d'accord, mais comment décrire cette différence ? ceux qui dansent le tango de salon ont exactement le mêmes mots que nous pour décrire leur tango, et pourtant ça n'a rien à voir.
- On peut au contraire se mettre à rêver: Que ferions-nous si nous recevions un gros paquet de sous (subventions européennes par exemple) à la seule condition de mettre en place une formation de tango et une formation de prof de tango ? Mettre en place une formation consiste à définir un programme, un planning etc... toutes chose que les profs parmi vous font naturellement mais qui n'est pas formalisée. Que conseillerions-nous à votre gamin qui veut être prof de tango ? etc...
IL SE FAIT TARD CE SOIR, si on se mettait autour d'une table pour parler de tout ça, ça serait peut-être utile. Dernière semaine de février ? un jour avant la réunion de la Rue du Tango ? A l'académia chez Marion ?
A très bientôt, si on veut tenir le dates de Claire Prouhet.
Benoit de Gentile
ps: je peux vous envoyer tous les documents qui sont cités plus haut.
14. Qui a le droit de se présenter comme prof de tango ? par Liliane et réponse de Claire
Bonjour Claire,
je me présente : Liliane, (7 ans de tango assidûment) nous nous sommes rencontrées il y a 2 ou 3 ans au festival de Lille, j'étais avec [... anonymat...], et je m'occupais de la com et de l'événementiel de l'asso Metz VilleTango dont j'avais été présidente pendant un an; j'ai organisé plusieurs grandes soirées et la plus mémorable qui ne remporte pas les suffrages de bon nombre de tangueros fut en juin 2006, lors de la demi-finale française régionale du championnat de BsAs : beau score : plus de 250 personnes, surtout du grand public non tanguero grâce à une publicité efficace. Le but : réveiller les Lorrains, les sensibiliser, leur faire partager cette belle passion, et surtout avoir des tangueros à Metz !!!
voilà, tu sais qui je suis.
Pour ce qui nous préoccupe, je ME et VOUS pose des questions:
QUI A LE DROIT DE SE PRESENTER COMME PROF DE TANGO ?
Sérieux dilemne, non ?
Je m'insurge contre le nombre de danseurs qui surgissent ça et là et qui ont la prétention de s'instaurer professeurs de tango et d'enseigner alors qu'ils n'en ont pas les compétences.
Par ailleurs, autant que je sache, tous les danseurs que nous connaissons, donnent des cours, se présentent comme professeurs, de quel droit ? sur quels critères ? par qui ont-ils été reconnus ? accrédités par qui, par quoi ?
Si les danseurs ne font pas de concours, s'ils ne GAGNENT pas de concours, comment peuvent-ils se faire connaître ? Quels sont les critères de compétences ?
Encore que, être bon danseur n'implique pas automatiquement que l'on soit bon pédagogue et inversement ! et nous en connaissons!
J'avais entendu qu'il y avait une université du tango à BsAs, qu'en est-il ?
Il existe de par le monde des conservatoires de musique et de danse, pourquoi n'y aurait-il pas l'équivalent pour le tango ?
Pourquoi pas une université du tango, qui ferait autorité, qui siègerait une fois par an, avec un jury composé des bons danseurs reconnus actuellement, pour faire passer des épreuves à l'échelon national aux candidats au professorat (comme le CAPES ou l'Agregation). Je verrai bien un examen d'aptitude à l'enseignement qui pourrait s'appeler Diplôme d'Aptitude à l'Enseignement du Tango Argentin (DAETA) où seraient jugées la technique, l'esthétique, l'élégance, l'imagination, l'originalité, que sais-je encore ...les connaissances de la culture du tango...la musicalité, les orchestres, etc. un peu comme le patinage artistique.
C'est une solution pour éviter les abus et les imposteurs, qu'ils soient français ou argentins, solution à réaliser avec des spécialistes du tango et non imposée par un ministère qui n'y connaît rien ou influencé et/ou sous la pression de lobbies magouilleurs qui cherchent à s'enrichir !
Voilà chère Claire le fruit de ma réflexion, je ne sais si cela fera avancer le schmilblick ...
j'attends des réponses; à bientôt, bises, Liliane
Chistophe: j'ai dansé avec toi à Metz au Centre Commercial St Jacques et tu m'as donné un cours particulier - j'étais débutante - et cela m'a permis de faire un sacré bond !
-------- Réponse de Claire Prouhet, 10/02/2008 15:06 ---------
merci Liliane,
Je te réponds à titre personnel sur la plupart des points :
Oui il y a pléthore d'apprentis danseurs qui à peine sorti du giron d'un prof, s'autoproclament "prof " à leur tour.
Mais on peut rétorquer à cela que c'est l'élève qui choisit son maitre : cette liberté de choix donne aussi une part de responsabilité à l'élève puisque celui-ci a de multiples offres et qu'il peut élire celle qui lui correspond le mieux. Cela est vrai pour les débutants, car ensuite, tu dois l'avoir expérimenté, les choses se complexifient !.De fil en aiguille , l'univers infini du tango s'ouvre à lui, et il décourvre les stages, les profs venus d'ailleurs, les maestros, les orchestres, les publications, les Cd, les chaussures, l'histoire de cette danse, le réseau d'associations, les bals dans tous les coins de France et d'Europe, les festivals, et s'il ne tombe pas dans la pratique tango addictive, du moins il devient comme chacun de nous un "mordu", curieux, itinérant, et sans oeillère ! (je mets tout en vrac exprès, cela peut partir dans tous les sens !!) et il ira ensuite à Buenos Aires, et etc, etc.. Et plus il progressera dans le tango, plus il deviendra difficile, saura se qu'il recherche, et choisira ses profs !
Donc au final qu'il y ait quelques incapables qui enseignent ne nuit qu'à ceux qui les choisissent car en principe, on ne reste pas quand le cours est mauvais !! et cette danse n'a aucune exigence physique, elle ne cause pas de dommages au corps donc il n'y a pas trop de danger si elle est enseignée par un mauvais danseur ! faisons donc preuve d'intelligence à cet égard !
S'il faut mettre de l'ordre quelque part, allons plutôt voir du côté des fausses associations, du travail au noir, des non-déclarations à la Sacem, des magouilles comptables.. là oui, il y a du travail de "nettoyage" pour que le fonctionnement soit plus clean, et n'autorise pas la tricherie qui elle-même encourage les fausses vocations !!
Par contre je continue à plaider pour les fondements mêmes du tango : populaire, initiatique, et universel : transmission orale, multiplicités des approches, paysage d'une intense richesse qu'un diplome ne peut que détruire, s'il n'est qu'une sanction basée sur une pseudo maitrise technique de la danse
Tu compares à la musique ?? eh bien justement les musiciens qui apprennent à jouer le tango doivent faire le même parcours : rien n'est écrit, codifié, ils doivent faire leur apprentisssage avec des maestros encore vivants pour pouvoir capter tant qu'il est encore temps les "secrets" de l'interprétation tango, les spécificités de chaque style, et ils n'apprennnent jamais avec un seul prof ! Plus ils diversifient leur apprentissage plus ils sont capables de jouer dans tous les styles et d'en dégager un qui sera leur propre style !
Ne pas oublier qu'il y a aussi un nombre plus grand de gens qui ne prennnent pas le titre de prof (souvent c'est les élèves qui le leur impose) et qui sont juste des "passeurs" de tango bénévoles ou défrayés et qui contribuent à la transmission d'une danse qui depuis 1 siècle a produit d'immenses danseurs, de grands maestros qui a leur tour ont appris à d'autres pour que jamais ne s'arrête cette transmission vivante, qui échappe à notre pensée rationnaliste et scolaire !
Qu'il y ait beaucoup de gens contre les concours c'est compréhensible car cette danse échappe aux caractéristiques des danses standard de compétition, mais tu as raison de souligner que cela fait aussi marcher la pub et la promotion de cette danse ! à condition que cela reste un évènement sans volonté d'en faire une institution comme dans la danse de salon ! Buenos Aires a son Mundial de tango, et cela est vécu comme un évènement parmi d'autres, sans intérêt particulièrement dominant dans tout ce qui se passe là-bas, sans prétention d'être un évènement référent dans cette ville ou le tango a une telle vitalité et liberté que personne ne peut se l'approprier !
Je pars dans quelques jours à Buenos Aires, et justement je vais m'informer sur les "voies" de formation qui se mettent en place là-bas sachant par avance qu'il n'existe RIEN de reconnu non plus et pour cause en Argentine ! excepté pour les touristes qui ont besoin de revenir avec un diplome.. acheté !!
Il y a très peu de Maestros reconnus mondialement qui ont fait la preuve de leur capacité à conceptualiser le tango, à l'apprendre avec une analyse et exhaustivité rares , qui ont déjà formé de nombreux danseurs devenus professionnels : je pense surtout à Gustavo Naveira (il a parmi ses élèves qui se revendiquent de son "école" : Chicho, Sebastian Arce, Pablo Tegli, Federico Moreno, Esteban Moreno ... et des dizaines d'autres.. qui sont jeunes et plein d'avenir... En fait quel prof de tango professionnel à l'heure actuelle peut s'être dispensé de passer entre les mains de Gustavo Naveira ??? Tous y ont gouté, tous ont fait ses séminaires, tous reconnaissent sa supériorité pédagogique ) Peut-être arrivera t'il à ouvrir vraiment une ECOLE de tango avec son estampille, pour le moment il continue à enseigner commel'ont fait ses "pères" par la voie du libre consentement des élèves, sans diplome à la clef !
voilà ce que je peux répondre avec ma petite expérience
Claire
je me présente : Liliane, (7 ans de tango assidûment) nous nous sommes rencontrées il y a 2 ou 3 ans au festival de Lille, j'étais avec [... anonymat...], et je m'occupais de la com et de l'événementiel de l'asso Metz VilleTango dont j'avais été présidente pendant un an; j'ai organisé plusieurs grandes soirées et la plus mémorable qui ne remporte pas les suffrages de bon nombre de tangueros fut en juin 2006, lors de la demi-finale française régionale du championnat de BsAs : beau score : plus de 250 personnes, surtout du grand public non tanguero grâce à une publicité efficace. Le but : réveiller les Lorrains, les sensibiliser, leur faire partager cette belle passion, et surtout avoir des tangueros à Metz !!!
voilà, tu sais qui je suis.
Pour ce qui nous préoccupe, je ME et VOUS pose des questions:
QUI A LE DROIT DE SE PRESENTER COMME PROF DE TANGO ?
Sérieux dilemne, non ?
Je m'insurge contre le nombre de danseurs qui surgissent ça et là et qui ont la prétention de s'instaurer professeurs de tango et d'enseigner alors qu'ils n'en ont pas les compétences.
Par ailleurs, autant que je sache, tous les danseurs que nous connaissons, donnent des cours, se présentent comme professeurs, de quel droit ? sur quels critères ? par qui ont-ils été reconnus ? accrédités par qui, par quoi ?
Si les danseurs ne font pas de concours, s'ils ne GAGNENT pas de concours, comment peuvent-ils se faire connaître ? Quels sont les critères de compétences ?
Encore que, être bon danseur n'implique pas automatiquement que l'on soit bon pédagogue et inversement ! et nous en connaissons!
J'avais entendu qu'il y avait une université du tango à BsAs, qu'en est-il ?
Il existe de par le monde des conservatoires de musique et de danse, pourquoi n'y aurait-il pas l'équivalent pour le tango ?
Pourquoi pas une université du tango, qui ferait autorité, qui siègerait une fois par an, avec un jury composé des bons danseurs reconnus actuellement, pour faire passer des épreuves à l'échelon national aux candidats au professorat (comme le CAPES ou l'Agregation). Je verrai bien un examen d'aptitude à l'enseignement qui pourrait s'appeler Diplôme d'Aptitude à l'Enseignement du Tango Argentin (DAETA) où seraient jugées la technique, l'esthétique, l'élégance, l'imagination, l'originalité, que sais-je encore ...les connaissances de la culture du tango...la musicalité, les orchestres, etc. un peu comme le patinage artistique.
C'est une solution pour éviter les abus et les imposteurs, qu'ils soient français ou argentins, solution à réaliser avec des spécialistes du tango et non imposée par un ministère qui n'y connaît rien ou influencé et/ou sous la pression de lobbies magouilleurs qui cherchent à s'enrichir !
Voilà chère Claire le fruit de ma réflexion, je ne sais si cela fera avancer le schmilblick ...
j'attends des réponses; à bientôt, bises, Liliane
Chistophe: j'ai dansé avec toi à Metz au Centre Commercial St Jacques et tu m'as donné un cours particulier - j'étais débutante - et cela m'a permis de faire un sacré bond !
-------- Réponse de Claire Prouhet, 10/02/2008 15:06 ---------
merci Liliane,
Je te réponds à titre personnel sur la plupart des points :
Oui il y a pléthore d'apprentis danseurs qui à peine sorti du giron d'un prof, s'autoproclament "prof " à leur tour.
Mais on peut rétorquer à cela que c'est l'élève qui choisit son maitre : cette liberté de choix donne aussi une part de responsabilité à l'élève puisque celui-ci a de multiples offres et qu'il peut élire celle qui lui correspond le mieux. Cela est vrai pour les débutants, car ensuite, tu dois l'avoir expérimenté, les choses se complexifient !.De fil en aiguille , l'univers infini du tango s'ouvre à lui, et il décourvre les stages, les profs venus d'ailleurs, les maestros, les orchestres, les publications, les Cd, les chaussures, l'histoire de cette danse, le réseau d'associations, les bals dans tous les coins de France et d'Europe, les festivals, et s'il ne tombe pas dans la pratique tango addictive, du moins il devient comme chacun de nous un "mordu", curieux, itinérant, et sans oeillère ! (je mets tout en vrac exprès, cela peut partir dans tous les sens !!) et il ira ensuite à Buenos Aires, et etc, etc.. Et plus il progressera dans le tango, plus il deviendra difficile, saura se qu'il recherche, et choisira ses profs !
Donc au final qu'il y ait quelques incapables qui enseignent ne nuit qu'à ceux qui les choisissent car en principe, on ne reste pas quand le cours est mauvais !! et cette danse n'a aucune exigence physique, elle ne cause pas de dommages au corps donc il n'y a pas trop de danger si elle est enseignée par un mauvais danseur ! faisons donc preuve d'intelligence à cet égard !
S'il faut mettre de l'ordre quelque part, allons plutôt voir du côté des fausses associations, du travail au noir, des non-déclarations à la Sacem, des magouilles comptables.. là oui, il y a du travail de "nettoyage" pour que le fonctionnement soit plus clean, et n'autorise pas la tricherie qui elle-même encourage les fausses vocations !!
Par contre je continue à plaider pour les fondements mêmes du tango : populaire, initiatique, et universel : transmission orale, multiplicités des approches, paysage d'une intense richesse qu'un diplome ne peut que détruire, s'il n'est qu'une sanction basée sur une pseudo maitrise technique de la danse
Tu compares à la musique ?? eh bien justement les musiciens qui apprennent à jouer le tango doivent faire le même parcours : rien n'est écrit, codifié, ils doivent faire leur apprentisssage avec des maestros encore vivants pour pouvoir capter tant qu'il est encore temps les "secrets" de l'interprétation tango, les spécificités de chaque style, et ils n'apprennnent jamais avec un seul prof ! Plus ils diversifient leur apprentissage plus ils sont capables de jouer dans tous les styles et d'en dégager un qui sera leur propre style !
Ne pas oublier qu'il y a aussi un nombre plus grand de gens qui ne prennnent pas le titre de prof (souvent c'est les élèves qui le leur impose) et qui sont juste des "passeurs" de tango bénévoles ou défrayés et qui contribuent à la transmission d'une danse qui depuis 1 siècle a produit d'immenses danseurs, de grands maestros qui a leur tour ont appris à d'autres pour que jamais ne s'arrête cette transmission vivante, qui échappe à notre pensée rationnaliste et scolaire !
Qu'il y ait beaucoup de gens contre les concours c'est compréhensible car cette danse échappe aux caractéristiques des danses standard de compétition, mais tu as raison de souligner que cela fait aussi marcher la pub et la promotion de cette danse ! à condition que cela reste un évènement sans volonté d'en faire une institution comme dans la danse de salon ! Buenos Aires a son Mundial de tango, et cela est vécu comme un évènement parmi d'autres, sans intérêt particulièrement dominant dans tout ce qui se passe là-bas, sans prétention d'être un évènement référent dans cette ville ou le tango a une telle vitalité et liberté que personne ne peut se l'approprier !
Je pars dans quelques jours à Buenos Aires, et justement je vais m'informer sur les "voies" de formation qui se mettent en place là-bas sachant par avance qu'il n'existe RIEN de reconnu non plus et pour cause en Argentine ! excepté pour les touristes qui ont besoin de revenir avec un diplome.. acheté !!
Il y a très peu de Maestros reconnus mondialement qui ont fait la preuve de leur capacité à conceptualiser le tango, à l'apprendre avec une analyse et exhaustivité rares , qui ont déjà formé de nombreux danseurs devenus professionnels : je pense surtout à Gustavo Naveira (il a parmi ses élèves qui se revendiquent de son "école" : Chicho, Sebastian Arce, Pablo Tegli, Federico Moreno, Esteban Moreno ... et des dizaines d'autres.. qui sont jeunes et plein d'avenir... En fait quel prof de tango professionnel à l'heure actuelle peut s'être dispensé de passer entre les mains de Gustavo Naveira ??? Tous y ont gouté, tous ont fait ses séminaires, tous reconnaissent sa supériorité pédagogique ) Peut-être arrivera t'il à ouvrir vraiment une ECOLE de tango avec son estampille, pour le moment il continue à enseigner commel'ont fait ses "pères" par la voie du libre consentement des élèves, sans diplome à la clef !
voilà ce que je peux répondre avec ma petite expérience
Claire
13. Mention à la tenue d'assises du tango en mars - avril 2008 par Claire
Extrait d'un mail de C. Prouhet (daté
approximativement aux alentours du 9 février)
[...]
Il serait nécessaire de prévoir peut-être vers le mois de mars ou d'avril (le temps que les réflexions s'étayent) une table-ronde nationale, une sorte d'ASSISES du tango ! en y conviant toutes les assos .
[..]
Claire Prouhet
[...]
Il serait nécessaire de prévoir peut-être vers le mois de mars ou d'avril (le temps que les réflexions s'étayent) une table-ronde nationale, une sorte d'ASSISES du tango ! en y conviant toutes les assos .
[..]
Claire Prouhet
12. Point de Claire sur les réactions à sa réponse du 6 février
08/02/2008 10:38 Filed in: log | Certification
[ndlr: ce message est anonymisé en attente
de l'accord des personnes citées]
Merci chaleureusement à tous ceux qui ont réagi à mon message : il fallait ouvri une porte, c'est fait !
Ce message avait la vertu d'alerter sur une "menace" qui se profile, et il a déclanché vos multiples réactions, réflexions, ... et il avait aussi le défaut de ne pas être complètement clair pour beaucoup : de quoi on parle exactement, qui est [... anonymat...], quelle est cette enquête ?
à l'intérieur du message il y a une critique portée à l'enquête que mène [... anonymat...], .
[... anonymat...], (danseur, enseignant de tango mais aussi chercheur, et auteur de nombreux livres/articles sur le tango et les danses de société) agit au sein d'une équipe de chercheurs et réalise une enquête commandée par le Ministère de la Culture / cette enquête est un recensement des modes de fonctionnement des assos qui proposent des cours de danse (africaine, tango, salsa,..) en vue d'un état des lieux, et d'un projet de certification professionnelle adapté à ces secteurs. Il était difficile de répondre car précisemment les questions des diplomes étaient au coeur du questionnaire, comme par hasard ! bref une enquête très orientée et qui ne laisse aucune place à nos façons à nous de diffuser le tango, de le transmettre, de contribuer à sa vitalité !
Certains ont répondu à cette enquête , d'autres pas !! beaucoup ne l'ont pas reçue ! je ne connais pas ses critères de sélection (peut-être son fichier tango n'était pas à jour tout simplement, ou peut-être avait-il des critères précis à respecter ??) Bref si certains souhaitent recevoir cette enquête je pense qu'il serait bon qu'elle soit diffusée, car cela concerne le monde associatif de la danse, des danses , celles qui n'ont pas encore subi la coupe réglée de la règlementation en matière d'enseignement, dont le tango !
A l'intérieur de mon message, il y avait, séparemment, la critique de cette ouverture d'un Institut de Formation à Marseille (voir sur Internet http://www.marseilletango.fr/ ) par des personnes qui enseignent le tango dans une asso, et qui proposent sur le modèle des danses de salon , un parcours de formation marathon, avec un diplome au bout ! EDIFIANT !
Ils prennent les devants (avaient-ils senti le vent venir ?) avec la bénédiction des pouvoirs publics. DANGER, Commerce et opportunisme réunis...
Voilà, si la Communauté Tanguera et en particulier tous ceux qui sont concernés par l'enseignement quel que soit leur statut (bénévoles , salariés...) , si tous ceux qui aiment cette danse se mobilisent pour ne pas laisser cette grande réflexion entre les mains d'autres gens , nous réussirons peut-être à influer sur cette question du diplome pour l'enseignement et à faire valoir la spécificité de cette danse qui échappe par son essence, son histoire, ses modalités de transmission à toute codification rigide et académique et qui reste une danse populaire, une danse sociale mouvante qui doit sa survie et son évolution en France au terreau associatif, et à la persévérance de beaucoup de passionnés !
Je vous transmets donc ce matin le message que j'ai reçu de Marion, Academia del tango à Marseille, qui m'a fait part d''une proposition à débattre : la réflexion doit être nationale et doit aussi rayonner en Argentine, et dans les pays voisins, il faut impliquer tous les professionnells dans le tango, toutes les assos qui donnent des cours, et dépasser les querelles de style, et de forme, pour aller vers une charte commune, et défendre cette danse d'une seule voix !
CLAIRE PROUHET
Merci chaleureusement à tous ceux qui ont réagi à mon message : il fallait ouvri une porte, c'est fait !
Ce message avait la vertu d'alerter sur une "menace" qui se profile, et il a déclanché vos multiples réactions, réflexions, ... et il avait aussi le défaut de ne pas être complètement clair pour beaucoup : de quoi on parle exactement, qui est [... anonymat...], quelle est cette enquête ?
à l'intérieur du message il y a une critique portée à l'enquête que mène [... anonymat...], .
[... anonymat...], (danseur, enseignant de tango mais aussi chercheur, et auteur de nombreux livres/articles sur le tango et les danses de société) agit au sein d'une équipe de chercheurs et réalise une enquête commandée par le Ministère de la Culture / cette enquête est un recensement des modes de fonctionnement des assos qui proposent des cours de danse (africaine, tango, salsa,..) en vue d'un état des lieux, et d'un projet de certification professionnelle adapté à ces secteurs. Il était difficile de répondre car précisemment les questions des diplomes étaient au coeur du questionnaire, comme par hasard ! bref une enquête très orientée et qui ne laisse aucune place à nos façons à nous de diffuser le tango, de le transmettre, de contribuer à sa vitalité !
Certains ont répondu à cette enquête , d'autres pas !! beaucoup ne l'ont pas reçue ! je ne connais pas ses critères de sélection (peut-être son fichier tango n'était pas à jour tout simplement, ou peut-être avait-il des critères précis à respecter ??) Bref si certains souhaitent recevoir cette enquête je pense qu'il serait bon qu'elle soit diffusée, car cela concerne le monde associatif de la danse, des danses , celles qui n'ont pas encore subi la coupe réglée de la règlementation en matière d'enseignement, dont le tango !
A l'intérieur de mon message, il y avait, séparemment, la critique de cette ouverture d'un Institut de Formation à Marseille (voir sur Internet http://www.marseilletango.fr/ ) par des personnes qui enseignent le tango dans une asso, et qui proposent sur le modèle des danses de salon , un parcours de formation marathon, avec un diplome au bout ! EDIFIANT !
Ils prennent les devants (avaient-ils senti le vent venir ?) avec la bénédiction des pouvoirs publics. DANGER, Commerce et opportunisme réunis...
Voilà, si la Communauté Tanguera et en particulier tous ceux qui sont concernés par l'enseignement quel que soit leur statut (bénévoles , salariés...) , si tous ceux qui aiment cette danse se mobilisent pour ne pas laisser cette grande réflexion entre les mains d'autres gens , nous réussirons peut-être à influer sur cette question du diplome pour l'enseignement et à faire valoir la spécificité de cette danse qui échappe par son essence, son histoire, ses modalités de transmission à toute codification rigide et académique et qui reste une danse populaire, une danse sociale mouvante qui doit sa survie et son évolution en France au terreau associatif, et à la persévérance de beaucoup de passionnés !
Je vous transmets donc ce matin le message que j'ai reçu de Marion, Academia del tango à Marseille, qui m'a fait part d''une proposition à débattre : la réflexion doit être nationale et doit aussi rayonner en Argentine, et dans les pays voisins, il faut impliquer tous les professionnells dans le tango, toutes les assos qui donnent des cours, et dépasser les querelles de style, et de forme, pour aller vers une charte commune, et défendre cette danse d'une seule voix !
CLAIRE PROUHET
11. Proposition d'une réflexion collective par Marion (Académia de tango argentino, Marseille)
Je suis tout à faire en accord avec ce que tu dis ..
(et nous sommes plusieurs ).........et tu n'as pas vu
l'article de la Provence où il fut dit que ce diplôme
permettrait à un danois de danser avec un
chinois................Nous avons failli répondre
dans la Provence férocement mais nous avons décidé
que cela irait à l'encontre de l'effet que nous
voulions produire! Nous fédérer et faire une réponse
collective mais bien menée avec un impact national
Une table ronde avec argentins et français pour montrer que ce diplôme n'existe pas en argentine! Il est une pure invention [....].
Il est vrai que le mundial de tango à BAires avec ses sélections a déclenché ce processus! Qui sera capable de sélectionner? En France la réponse est immédiate:Un diplômé.........
Nous devons démontrer que le simple fait d'aller dans cette voix est une atteinte à la culture du tango argentin authentique!
Nous devons nous élever contre toute croyance qui consistera à dire qu'un diplôme te donnera le permis tango comme on a le permis moto ! les argentins eux-mêmes ne s'y sont pas risqués pour la simple raison que l'on ne peut pas codifier une transmission orale! On ne touche pas au sacré! On ne codifie pas la vie!
Mais pour cela il faut que les argentins s'y mettent aussi..........Malheureusement pour des raisons économiques on trouvera toujours des personnes capables d'accepter les pires compromis!
Nous ne devons pas laisser faire.........et j'utilise ton e-mail pour lancer le débat et une proposition
Nous avons le projet au sein de la Rue du tango d'ouvrir un axe de réflexion sur la problématique de la formation et de la certification. C'est une question à laquelle le ministère de la culture et les fédérations, agences départementales et régionales Musique et danse s'intéressent depuis quelques temps. Le ministère a lançé une consultation sur le danses non-réglementées, et [... anonymat...] fait partie de l'équipe qui a remporté l'appel d'offres. Pour lui le débat doit avoir lieu en interne au sein des acteurs de chaque danse et ensuite porté à la connaissance du public.
Nous devons nous unir, réfléchir tous ensemble!
Ma proposition est la suivante! Puisque [... anonymat...] est en charge de ce sujet
Une idée serait de correspondre par e-mail, chacun envoyant à tous ses réfléxions
Nous en tirons une charte commune!
A une date précise nous organisons (au même moment ) dans nos villes respectives une table ronde pour informer le public
[... anonymat...] aura ainsi matière à fournir au ministère
qu'en pensez-vous?
amitiés
marion ouazana (je dirige l'academia del tango argentino de marseille )
Une table ronde avec argentins et français pour montrer que ce diplôme n'existe pas en argentine! Il est une pure invention [....].
Il est vrai que le mundial de tango à BAires avec ses sélections a déclenché ce processus! Qui sera capable de sélectionner? En France la réponse est immédiate:Un diplômé.........
Nous devons démontrer que le simple fait d'aller dans cette voix est une atteinte à la culture du tango argentin authentique!
Nous devons nous élever contre toute croyance qui consistera à dire qu'un diplôme te donnera le permis tango comme on a le permis moto ! les argentins eux-mêmes ne s'y sont pas risqués pour la simple raison que l'on ne peut pas codifier une transmission orale! On ne touche pas au sacré! On ne codifie pas la vie!
Mais pour cela il faut que les argentins s'y mettent aussi..........Malheureusement pour des raisons économiques on trouvera toujours des personnes capables d'accepter les pires compromis!
Nous ne devons pas laisser faire.........et j'utilise ton e-mail pour lancer le débat et une proposition
Nous avons le projet au sein de la Rue du tango d'ouvrir un axe de réflexion sur la problématique de la formation et de la certification. C'est une question à laquelle le ministère de la culture et les fédérations, agences départementales et régionales Musique et danse s'intéressent depuis quelques temps. Le ministère a lançé une consultation sur le danses non-réglementées, et [... anonymat...] fait partie de l'équipe qui a remporté l'appel d'offres. Pour lui le débat doit avoir lieu en interne au sein des acteurs de chaque danse et ensuite porté à la connaissance du public.
Nous devons nous unir, réfléchir tous ensemble!
Ma proposition est la suivante! Puisque [... anonymat...] est en charge de ce sujet
Une idée serait de correspondre par e-mail, chacun envoyant à tous ses réfléxions
Nous en tirons une charte commune!
A une date précise nous organisons (au même moment ) dans nos villes respectives une table ronde pour informer le public
[... anonymat...] aura ainsi matière à fournir au ministère
qu'en pensez-vous?
amitiés
marion ouazana (je dirige l'academia del tango argentino de marseille )
10. Réaction de Cathy Charmont (Le temps du tango) et réponse de Claire
06/02/2008 22:16 Filed in: log
bonjour Claire,
J'ai été très intéressée par ta réponse, mais je n'ai pas eu entre les mains cette enquête.
Je m'interroge du coup sur les questions que m'a posées sur la charte qui est sur notre site quelqu'un de Marseille avec copie [... anonymat...].
Pourrais tu m'envoyer son enquête?
Merci à l'avance
Cathy
- - - - - - - - - - - - - - -
Réponse de Claire 07/02/08 17:08
Bonjour Cathy,
Désolée pour ce retard à répondre : j'ai des flots de mails dans ma boite, car mon message a fait le tour des assos. En fait je voulais réagir contre le projet de l'Institut de Formation (voir Pub sur leur site + Salida, etc) qui promotionne la délivranc ed'un diplome de prof de tango car justement l'enquête menée par [... anonymat...] va aussi certainement dans ce sens et que donc l'étau risque de se resserer autour de notre réseau associatif ! alors il est peut-être temps de ne pas laisser cette réflexion entre les mains de quelques personnes et d'entrer de plein pied dans le débat! peut-être est-il trop tôt, mais il faut sonder l'objectif de cette enquête et amener une concertation :le tango a une histoire et un mode de transmission et d'évolution qui est très spécifique, et qui doit être protégé, reconnu et valorisé. Cette création d'un Institut de formation à Marseille prouve qu'avec un agrément délivré à l'aveugle on peut faire croire n'importa quoi et le vendre très cher, dénaturer cette danse, et se faire passer pour des gens sérieux et référents(surtout si on a le talent d'ouvrir son Centre juste avant qu'une quelconque règlementation n'intervienne ).
Voilà les documents que j'ai reçu de [... anonymat...] : tout le monde ne les a pas reçu !! il faut lui demander pourquoi (critères de sélection, ou absence de fichier à jour ??) , car il me semble que le fichier du Temps du tango est à jour et qu'il aurait pu s'en servir !
à bientôt
Claire
J'ai été très intéressée par ta réponse, mais je n'ai pas eu entre les mains cette enquête.
Je m'interroge du coup sur les questions que m'a posées sur la charte qui est sur notre site quelqu'un de Marseille avec copie [... anonymat...].
Pourrais tu m'envoyer son enquête?
Merci à l'avance
Cathy
- - - - - - - - - - - - - - -
Réponse de Claire 07/02/08 17:08
Bonjour Cathy,
Désolée pour ce retard à répondre : j'ai des flots de mails dans ma boite, car mon message a fait le tour des assos. En fait je voulais réagir contre le projet de l'Institut de Formation (voir Pub sur leur site + Salida, etc) qui promotionne la délivranc ed'un diplome de prof de tango car justement l'enquête menée par [... anonymat...] va aussi certainement dans ce sens et que donc l'étau risque de se resserer autour de notre réseau associatif ! alors il est peut-être temps de ne pas laisser cette réflexion entre les mains de quelques personnes et d'entrer de plein pied dans le débat! peut-être est-il trop tôt, mais il faut sonder l'objectif de cette enquête et amener une concertation :le tango a une histoire et un mode de transmission et d'évolution qui est très spécifique, et qui doit être protégé, reconnu et valorisé. Cette création d'un Institut de formation à Marseille prouve qu'avec un agrément délivré à l'aveugle on peut faire croire n'importa quoi et le vendre très cher, dénaturer cette danse, et se faire passer pour des gens sérieux et référents(surtout si on a le talent d'ouvrir son Centre juste avant qu'une quelconque règlementation n'intervienne ).
Voilà les documents que j'ai reçu de [... anonymat...] : tout le monde ne les a pas reçu !! il faut lui demander pourquoi (critères de sélection, ou absence de fichier à jour ??) , car il me semble que le fichier du Temps du tango est à jour et qu'il aurait pu s'en servir !
à bientôt
Claire
9. Réaction de Annabelle
Merci Claire d'avoir formulé ce que je ressentais, ce que je pressentais. J'ai entendu parler de ce centre de formation où, miracle, on a la prétention de former des professeurs de tango en quelques semaines, ceci de façon tout à fait officielle, (moyennant tout de même argent sonnant et trébuchant !) alors même que l'étau se resserre côté associatif et que le ministère de la "Culture" s'inquiète de l'enseignement de toutes ces danses qu'il ne contôle pas...
Je ne peux qu'être d'accord avec ton point de vue et j'espère vraiment qu'"ils" sauront entendre et comprendre ce que tu dis !
Annabelle
8. Réaction de Raquel Shoes (Nimes)
Bonjour Claire,
Je suis Robert, compagnon de Raquel (raquel shoes, fabricant de chaussures à BsAs) et en même temps président d'ABRAZO association qui enseigne gratuitement le tango argentin et met à disposition gratuitement toute l'année une salle de pratique à Nimes
Je partage totalement ton opinion.
J'ai comme toi répondu à l'enquête de CA avec le même ressenti que le tien
Par ailleurs la prétention de [... anonymat...] à apprendre moyennant finance l'enseignement de tango argentin m'irrite encore plus lorsque je lis sur son site la composition du comité de parainnage de la chose avec entre autres 'la confiteria Ideal" qui se fout du tiers comme du quart de cette tentative de récupération commerciale du tango argentin qui doit rester un art et un art social avant tout
A ta disposition pour diffuser et défendre ce que nous aimons.
Bien cordialement,
Robert
Je suis Robert, compagnon de Raquel (raquel shoes, fabricant de chaussures à BsAs) et en même temps président d'ABRAZO association qui enseigne gratuitement le tango argentin et met à disposition gratuitement toute l'année une salle de pratique à Nimes
Je partage totalement ton opinion.
J'ai comme toi répondu à l'enquête de CA avec le même ressenti que le tien
Par ailleurs la prétention de [... anonymat...] à apprendre moyennant finance l'enseignement de tango argentin m'irrite encore plus lorsque je lis sur son site la composition du comité de parainnage de la chose avec entre autres 'la confiteria Ideal" qui se fout du tiers comme du quart de cette tentative de récupération commerciale du tango argentin qui doit rester un art et un art social avant tout
A ta disposition pour diffuser et défendre ce que nous aimons.
Bien cordialement,
Robert
7. Réaction de Stéphane
06/02/2008 16:04 Filed in: log | Certification
Bravo Claire, Je suis avec toi de tout cœur. Tu peux
compter sur ma présence s'il y a une action à mener.
Ils ont déjà dénaturé le Tango de par le passé en
mettant tout dans des cases et des boîtes, en
standardisant et en normalisant ce qui a donné ce
tango ridicule qu'on voit dans les danses de salon.
Moi, je dis non merci. Personne n'est en droit de
décréter qui à le droit d'enseigner et encore moins
s'il s'agit d'une instance officielle.
Merci d'avoir attiré l'attention sur le sujet.
Bises
Stéphane
Merci d'avoir attiré l'attention sur le sujet.
Bises
Stéphane
6. Réaction de Elisabeth (Todo tango, Montargis)
Chère Claire,
et à touts ceux qui, par le biais du mèl, liront
merci tout d'abord d'avoir mis copie de ton mail aux assos afin que le débat s'ouvre,
j'ai pour ma part été très réservée et très méfiante par rapport à l'enquête diligentée auprès de [... anonymat...] par le ministère de la Culture. Le climat politique dans lequel nous baignons depuis qqs années et plus, depuis qqs mois, me rend certainement parano, mais je connais des fichiers de renseignements qui, par le passé, ont servi à l'Administration pour ses pires besognes...... et il n'est besoin de retourner jusqu'à la période de Vichy pour trouver des exemples, ceci parle peut être à certains d'entre vous.
Méfiance aussi très vite, de notre très chère professeur et maestra.
Nous avons donc téléphoné chacune à notre tour et parlé à [... anonymat...] pour lever les doutes, et j'ose avoir pleinement confiance en ce chercheur et amoureux du tango. Les fichiers ne seront pas transmis à l'administration sous aucune forme.
Après, à nous de faire confiance en leur travail et intégrité.
Il est certain que derrière cette enquête, se trouve la volonté de régenter normaliser l'univers des danses sociales, et du tango argentin "évaluer les besoins de certifications" disent-ils au Ministère?
Il est certain aussi que le modèle associatif dérange et qu'on lui tordrait bien le cou, trop social, trop insaisissable comme tu dis Claire.
Mais attention! Combien de structures loi de 1901 sont ou on été des paravents pratiques pour salarier dirons-nous "quidam tenant les ficelles de la trésorerie et des activités"????? Aïe , il ne faut peut être pas le dire.... Pourtant....... Allez vite! Des noms! Des noms pour les jeter en pâtures à qui de droit...... Bon comptez pas sur moi.
Pour en revenir à la certification, là mon sentiment est partagé, je pense à une amie prof de salsa qui rame pour que ses compétences soient reconnues, et finalement ne peut pas vivre de sa passion pour la danse, elle fait finalement la plonge dans un salon de thé pour compléter son salaire; je pense à la prof de danse classique de ma fille, danseuse en compagnie qui rame beaucoup moins depuis qu'elle a son BE et la possibilité de travailler pour les écoles de danse (ou les écoles tout court). Alors je me dis que des exemples comme ça il y en a certainement des centaines et que ce serait peut être une bonne chose qu'il existe une reconnaissance officielle: ça mettrait peut-être un frein aux arnaques de tous poils que l'on voit fleurir sur les pages des magazines de tango, sur les sites et les flyers dispersés au vent...... Finalement ça permettrait peut être à certains de manger moins souvent des patates et de la vache enragée.
Et puis je lis tout ce que tu écris sur le monde associatif, ce qu'il a apporté, en particulier au tango qui est, il est vrai un monde à part. Et là je commence à me dire que non, vraiment, pour le tango argentin il ne faut pas tendre vers ça.
La spécificité de son enseignement par ses pairs, sa transmition entre l'élève et le maître est trop belle et trop mystérieuse pour qu'on s'assoie dessus? Qui, de l'un, choisit l'autre? Le maître choisit-il son élève? Ou l'élève, son maître? Ou qq chose de subtilement intermédiaire, il y a là trop d'alchimie, de poésie, cela touche trop profondément à l'humain, pour que soit "réglementée" par des décrets et des circulaires d'application, cette transmition d'un savoir ô combien difficile à acquérir.
D'ailleurs qui se dirige vers ces cours ou ces formations qui vous disent à grand renfort de publicité "devenez prof de tango" comme on peut lire dans les magazines télé "devenez secrétaire médicale" ? (Voir la salida de ce mois-ci il y a un exemple criant: et d'ailleurs une des formations dignes de ce nom, n'a pas choisi la pleine page mais l'encart plus discret, suivez mon regard). Ceux qui ont compris l'essence du tango et qui un jour auront la volonté, le projet et la possibilité de se professionaliser savent bien à quelle porte frapper. Ce n'est pas toujours celui qui a le plus beau ramage qui vous habillera du plus beau tango!!!!! Les autres, vous mettront un beau plumage : stass paillettes et pédagogo et récupèreront votre fric. Que celui qui n'a pas la "guita" se casse il est indésirable en ces lieux.
Alors oui évidemment ça m'agace en tant que tanguera et responsable d'assos de voir que bcp préfèrent faire du fric avec le tango.
Oui ça m'agace de voir qu'il y a des gens qui se parachutent profs sans en avoir la légitimité, ni la reconnaissance de leurs pairs (d'ailleurs j'enrage car dans ma bonne toute petite ville j'en ai au moins deux comme ça).
Oui ça m'agace tous ces rapports de fric. Et pourquoi pas un jour la cotation en bourse de la meilleure école de tango dont les résultats seront proportionnels à la limitation de leur personnel encadrant - car dans cet univers on ne parle plus de maîtres et encore moins de maestro et d'élèves mais, de personnel encadrant - vachement militaire non?
Et oui, je fais partie d'une assos loi 1901 à but non lucratif et dont l'objectif est de diffuser cette culture portègne, alors la seule chose que je puisse faire est de garder une éthique, de ne pas me faire complice des plans frics, de ne pas aller vers la surenchère pour que cette assos devienne une "grosse" assos, dans l'unique recherche de l'élitisme, ne pas oublier que le tango vient d'où il vient: la rue et la milonga et pousser dans ce sens. Celui de l'humilité. Tant pis pour la gloriole et la cotation en bourse.
Tous ceux qui au sein de leur assos ont tant oeuvré pour soutenir des artistes, développer toutes les formes d'art liés au tango, sont descendus dans la rue pour qu'il sorte de l'ombre, doivent bien comprendre ce que je veux dire.
Et enfin au delà de ton coup de gueule légitime Claire, finalement tout reste à inventer, si nous ne voulons pas que fleurissent les usines à fric, à nous aussi de ne pas faire du tango argentin une discipline réservée aux tangue euros en pratiquant des prix prohibitifs pour les bals, les stages et cours sinon forcément les avions renifleurs de monnaie descendront en raid serré sur les parquets; à nous de rester dans l'esprit associatif qui est de ne pas faire de bénéfices mais d'équilibrer les comptes; à nous aussi de trouver l'équitable milieu pour rétribuer justement tous les artistes, intermittants ou non, qui travaillent avec nous et à nous de demander un juste prix à tous ceux qui se sont épris de cette danse et qui n'ont pas tous de gros budget.
A nous d'inventer le creuset de demain qui verra se cotoyer et se former les maestros, les milongueros et les danseurs professionnels ou amateurs dans une sincère coopération. Cette "école coopérative" est à inventer, à rêver peut être, pourquoi ne pas rêver de la financer nous même avec ce qui reste dans le fond de nos comptes associatifs. Et oui ce serait un modèle gênant encore, pour tous les faiseurs de bénéfices, avocats de la libre entreprise et législateurs de tous bords.
Finalement comment faisait Pugliese?
Tout ça pour dire qu'il faut "vigiler" c'est une expression que Barbara avait dans le grand combat silencieux qu'elle a mené. Quel rapport avec le tango? Qu'en fait, pendant plus de 20 ans beaucoup d'amoureux du tango ont travaillé dans l'ombre pour que cette culture ne meure pas et se diffuse comme tu le dis Claire, dans toute l'Europe, alors il nous faudra peut être aussi continuer à être prudents, vigilents, combatifs et inventifs pour que notre tango que nous aimons tant, ne perde pas son âme à l'heure où il connait un boum digne de l'âge d'or et qu'il pourrait se retouver côté en bourse!!!!.
ELI, ASSOS TODO TANGO MONTARGIS
et à touts ceux qui, par le biais du mèl, liront
merci tout d'abord d'avoir mis copie de ton mail aux assos afin que le débat s'ouvre,
j'ai pour ma part été très réservée et très méfiante par rapport à l'enquête diligentée auprès de [... anonymat...] par le ministère de la Culture. Le climat politique dans lequel nous baignons depuis qqs années et plus, depuis qqs mois, me rend certainement parano, mais je connais des fichiers de renseignements qui, par le passé, ont servi à l'Administration pour ses pires besognes...... et il n'est besoin de retourner jusqu'à la période de Vichy pour trouver des exemples, ceci parle peut être à certains d'entre vous.
Méfiance aussi très vite, de notre très chère professeur et maestra.
Nous avons donc téléphoné chacune à notre tour et parlé à [... anonymat...] pour lever les doutes, et j'ose avoir pleinement confiance en ce chercheur et amoureux du tango. Les fichiers ne seront pas transmis à l'administration sous aucune forme.
Après, à nous de faire confiance en leur travail et intégrité.
Il est certain que derrière cette enquête, se trouve la volonté de régenter normaliser l'univers des danses sociales, et du tango argentin "évaluer les besoins de certifications" disent-ils au Ministère?
Il est certain aussi que le modèle associatif dérange et qu'on lui tordrait bien le cou, trop social, trop insaisissable comme tu dis Claire.
Mais attention! Combien de structures loi de 1901 sont ou on été des paravents pratiques pour salarier dirons-nous "quidam tenant les ficelles de la trésorerie et des activités"????? Aïe , il ne faut peut être pas le dire.... Pourtant....... Allez vite! Des noms! Des noms pour les jeter en pâtures à qui de droit...... Bon comptez pas sur moi.
Pour en revenir à la certification, là mon sentiment est partagé, je pense à une amie prof de salsa qui rame pour que ses compétences soient reconnues, et finalement ne peut pas vivre de sa passion pour la danse, elle fait finalement la plonge dans un salon de thé pour compléter son salaire; je pense à la prof de danse classique de ma fille, danseuse en compagnie qui rame beaucoup moins depuis qu'elle a son BE et la possibilité de travailler pour les écoles de danse (ou les écoles tout court). Alors je me dis que des exemples comme ça il y en a certainement des centaines et que ce serait peut être une bonne chose qu'il existe une reconnaissance officielle: ça mettrait peut-être un frein aux arnaques de tous poils que l'on voit fleurir sur les pages des magazines de tango, sur les sites et les flyers dispersés au vent...... Finalement ça permettrait peut être à certains de manger moins souvent des patates et de la vache enragée.
Et puis je lis tout ce que tu écris sur le monde associatif, ce qu'il a apporté, en particulier au tango qui est, il est vrai un monde à part. Et là je commence à me dire que non, vraiment, pour le tango argentin il ne faut pas tendre vers ça.
La spécificité de son enseignement par ses pairs, sa transmition entre l'élève et le maître est trop belle et trop mystérieuse pour qu'on s'assoie dessus? Qui, de l'un, choisit l'autre? Le maître choisit-il son élève? Ou l'élève, son maître? Ou qq chose de subtilement intermédiaire, il y a là trop d'alchimie, de poésie, cela touche trop profondément à l'humain, pour que soit "réglementée" par des décrets et des circulaires d'application, cette transmition d'un savoir ô combien difficile à acquérir.
D'ailleurs qui se dirige vers ces cours ou ces formations qui vous disent à grand renfort de publicité "devenez prof de tango" comme on peut lire dans les magazines télé "devenez secrétaire médicale" ? (Voir la salida de ce mois-ci il y a un exemple criant: et d'ailleurs une des formations dignes de ce nom, n'a pas choisi la pleine page mais l'encart plus discret, suivez mon regard). Ceux qui ont compris l'essence du tango et qui un jour auront la volonté, le projet et la possibilité de se professionaliser savent bien à quelle porte frapper. Ce n'est pas toujours celui qui a le plus beau ramage qui vous habillera du plus beau tango!!!!! Les autres, vous mettront un beau plumage : stass paillettes et pédagogo et récupèreront votre fric. Que celui qui n'a pas la "guita" se casse il est indésirable en ces lieux.
Alors oui évidemment ça m'agace en tant que tanguera et responsable d'assos de voir que bcp préfèrent faire du fric avec le tango.
Oui ça m'agace de voir qu'il y a des gens qui se parachutent profs sans en avoir la légitimité, ni la reconnaissance de leurs pairs (d'ailleurs j'enrage car dans ma bonne toute petite ville j'en ai au moins deux comme ça).
Oui ça m'agace tous ces rapports de fric. Et pourquoi pas un jour la cotation en bourse de la meilleure école de tango dont les résultats seront proportionnels à la limitation de leur personnel encadrant - car dans cet univers on ne parle plus de maîtres et encore moins de maestro et d'élèves mais, de personnel encadrant - vachement militaire non?
Et oui, je fais partie d'une assos loi 1901 à but non lucratif et dont l'objectif est de diffuser cette culture portègne, alors la seule chose que je puisse faire est de garder une éthique, de ne pas me faire complice des plans frics, de ne pas aller vers la surenchère pour que cette assos devienne une "grosse" assos, dans l'unique recherche de l'élitisme, ne pas oublier que le tango vient d'où il vient: la rue et la milonga et pousser dans ce sens. Celui de l'humilité. Tant pis pour la gloriole et la cotation en bourse.
Tous ceux qui au sein de leur assos ont tant oeuvré pour soutenir des artistes, développer toutes les formes d'art liés au tango, sont descendus dans la rue pour qu'il sorte de l'ombre, doivent bien comprendre ce que je veux dire.
Et enfin au delà de ton coup de gueule légitime Claire, finalement tout reste à inventer, si nous ne voulons pas que fleurissent les usines à fric, à nous aussi de ne pas faire du tango argentin une discipline réservée aux tangue euros en pratiquant des prix prohibitifs pour les bals, les stages et cours sinon forcément les avions renifleurs de monnaie descendront en raid serré sur les parquets; à nous de rester dans l'esprit associatif qui est de ne pas faire de bénéfices mais d'équilibrer les comptes; à nous aussi de trouver l'équitable milieu pour rétribuer justement tous les artistes, intermittants ou non, qui travaillent avec nous et à nous de demander un juste prix à tous ceux qui se sont épris de cette danse et qui n'ont pas tous de gros budget.
A nous d'inventer le creuset de demain qui verra se cotoyer et se former les maestros, les milongueros et les danseurs professionnels ou amateurs dans une sincère coopération. Cette "école coopérative" est à inventer, à rêver peut être, pourquoi ne pas rêver de la financer nous même avec ce qui reste dans le fond de nos comptes associatifs. Et oui ce serait un modèle gênant encore, pour tous les faiseurs de bénéfices, avocats de la libre entreprise et législateurs de tous bords.
Finalement comment faisait Pugliese?
Tout ça pour dire qu'il faut "vigiler" c'est une expression que Barbara avait dans le grand combat silencieux qu'elle a mené. Quel rapport avec le tango? Qu'en fait, pendant plus de 20 ans beaucoup d'amoureux du tango ont travaillé dans l'ombre pour que cette culture ne meure pas et se diffuse comme tu le dis Claire, dans toute l'Europe, alors il nous faudra peut être aussi continuer à être prudents, vigilents, combatifs et inventifs pour que notre tango que nous aimons tant, ne perde pas son âme à l'heure où il connait un boum digne de l'âge d'or et qu'il pourrait se retouver côté en bourse!!!!.
ELI, ASSOS TODO TANGO MONTARGIS
5. réaction de Christina (Touch Tango, Nice) et réponse de Claire
Chère Claire, Je vous remercie d'avoir pris le temps
et d'avoir appliquer votre talent à répondre à
[...
anonymat...], car j'étais moi même très
choquée par tout ce que vous mentionez mais je me
sentais un peu isolée dans ma révolte. Vous pouvez
compter sur notre appui. Encore une fois merci et
bravo, sincèrement.
Cristina de Touch Tango à Nice
---------- Réponse de Claire Prouhet, 06/02/2008 12:37 ---------
Mon message n'est pas une attaque à l'intention de [... anonymat 1...] mais vraiment une mise en garde contre les tentatives d'"enfermement" qui risquent de couper les élans et les énergies associatives et la d'appauvrir le panorama de la pratique amateur. Justement cette enquête est très pernicieuse et on ne sait pas trop quel usage en sera fait ! mais je doute que [... anonymat 1...], après les écrits qu'il a publiés sur le tango et la spécificité qu'il a bein cerné de son contenu associatif et "militant" en quelque sorte, puisse se ranger du côté d'une quelconque "institutionnalisation" du tango.
J'ai surtout tenu à exprimer par cette occasion m adésapprobation du projet marseillais de [... anonymat 2...] puisque la pub est sortie dans la dernière SALIDA.
C'est donc en pleine connaissance de cause que tous ceux qui se sentent interpellés par cette proposition commeciale peuvent réagir ! c'est bien de se dire les choses et pour eux, c'est nécessaire qu'ils sachent qu'ils n'ont pas l'accréditation ni l'aval de la majorité de la communauté tanguera, malgré leur agrément formation, malgré leur parrainage par une école de tango à Buenos Aires : ça sent trop la récupération, le fric, l'arnaque, la non-éthique !
J'espère que vous serez nombreux à réagir, c'est déjà le cas ! et que cela pourra alimenter un débat
Merci
Claire
Cristina de Touch Tango à Nice
---------- Réponse de Claire Prouhet, 06/02/2008 12:37 ---------
Mon message n'est pas une attaque à l'intention de [... anonymat 1...] mais vraiment une mise en garde contre les tentatives d'"enfermement" qui risquent de couper les élans et les énergies associatives et la d'appauvrir le panorama de la pratique amateur. Justement cette enquête est très pernicieuse et on ne sait pas trop quel usage en sera fait ! mais je doute que [... anonymat 1...], après les écrits qu'il a publiés sur le tango et la spécificité qu'il a bein cerné de son contenu associatif et "militant" en quelque sorte, puisse se ranger du côté d'une quelconque "institutionnalisation" du tango.
J'ai surtout tenu à exprimer par cette occasion m adésapprobation du projet marseillais de [... anonymat 2...] puisque la pub est sortie dans la dernière SALIDA.
C'est donc en pleine connaissance de cause que tous ceux qui se sentent interpellés par cette proposition commeciale peuvent réagir ! c'est bien de se dire les choses et pour eux, c'est nécessaire qu'ils sachent qu'ils n'ont pas l'accréditation ni l'aval de la majorité de la communauté tanguera, malgré leur agrément formation, malgré leur parrainage par une école de tango à Buenos Aires : ça sent trop la récupération, le fric, l'arnaque, la non-éthique !
J'espère que vous serez nombreux à réagir, c'est déjà le cas ! et que cela pourra alimenter un débat
Merci
Claire
4. Réaction de Angel (Tangueando 47) et réponse de Claire
06/02/2008 11:56 Filed in: log
de TANGUEANDO 47,
je suis tout à fait en accord avec ton analyse de la situation et du danger que représente l'existence de cette autoproclamation d'une formation diplomante; le problème est que souvent les formations de quelques ordres qu'elles soient sont l'émanation de personnes qui s'octroient des titres et les font reconnaître par des personnes qui n'ont souvent aucune compétence.
Je viens de recevoir la SALIDA et page 39 il y a la pub pour la formation, alors....
A +
Angel
-------- Réponse de Claire Prouhet 07/02/2008 12:21 -------
Oui Angel, leur pub est déjà passé sur Internet et je l'ai reçue par mail... ils ont fait passer leur pub sur La Salida et certainement sur TOUTANGO .. c'est donc en pleine connaissance que tous ceux qui se sentent interpellés par cette proposition commeciale peuvent réagir ! c'est bien de se dire les choses et pour eux, c'est nécessaire qu'ils sachent qu'ils n'ont pas l'accréditation ni l'aval de la majorité de la communauté tanguera, malgré leur agrément formation, malgré leur parrainage par une école de tango à Buenos Aires : ça sent trop la récupération, le fric, l'arnaque, la non-éthique !
à bientôt
Claire
je suis tout à fait en accord avec ton analyse de la situation et du danger que représente l'existence de cette autoproclamation d'une formation diplomante; le problème est que souvent les formations de quelques ordres qu'elles soient sont l'émanation de personnes qui s'octroient des titres et les font reconnaître par des personnes qui n'ont souvent aucune compétence.
Je viens de recevoir la SALIDA et page 39 il y a la pub pour la formation, alors....
A +
Angel
-------- Réponse de Claire Prouhet 07/02/2008 12:21 -------
Oui Angel, leur pub est déjà passé sur Internet et je l'ai reçue par mail... ils ont fait passer leur pub sur La Salida et certainement sur TOUTANGO .. c'est donc en pleine connaissance que tous ceux qui se sentent interpellés par cette proposition commeciale peuvent réagir ! c'est bien de se dire les choses et pour eux, c'est nécessaire qu'ils sachent qu'ils n'ont pas l'accréditation ni l'aval de la majorité de la communauté tanguera, malgré leur agrément formation, malgré leur parrainage par une école de tango à Buenos Aires : ça sent trop la récupération, le fric, l'arnaque, la non-éthique !
à bientôt
Claire
3. Réponse publique de Claire à l'enquête
Réponse à l'enquête conduite par
[...
anonymat...]
(commande du Ministère de la Culture) que vous avez
peut-être reçue et qui concerne le fonctionnement des
associations de danse :
Cher [... anonymat...], et chère communauté tanguera dans son ensemble,
J'ai répondu à ton enquête policé, mais néammoins "'policière" et on sent bien pointer la volonté de "légalisation" de l'enseignement des danses à deux , quitte à mettre tout dans un même panier, et évidemment on sent aussi que par ce biais, on atteint le monde associatif, trop "insaisissable", multiple et pas assez transparent !
Et comment répondre à des questions qui s'adressent visiblement à des Ecoles de danse, et ne tiennent pas compte de la spécificité du fonctionnement associatif et amateur dans le tango ?
Mais en ce moment ce qui me gêne le plus, c'est qu'une association dépourvue de toute autorité en la matière, dépourvue de toute légitimité, dépourvue de toute reconnaissance, dépourvue de tout "diplome" (puisqu'il s'agit de cela) puisse "s'autoproclamer" CENTRE DE FORMATION POUR PROFESSEUR DE TANGO dans ta bonne ville de Marseille, et que de surcrroît on leur ait délivré un agrément formation : ça c'est du n'importe quoi, et j'espère que nous pourrons le manifester haut et fort . S'il faut être muni d'un diplome bidon pour enseigner, et que ce diplome coûte exactement la modique somme de 4500 euros, c'est vraiment une arnaque terrifiante au regard de tous ces danseurs qui depuis 10 à 20 ans sont professeurs de tango et ont permis sa diffusion dans toute l'Europe, ont formé un nombre innombrable de danseurs amateurs, dont certains sont devenus à leur tour professionnel : que fait-on de ces parcours exceptionnels ? Que fait-on de ces savoirs qui se transmettent avec générosité et passion ? que fait-on de ces pédagogies et approches diversifiées bâties empiriquement sur l 'expérience et l'analyse de cette danse et dont les résultats sont au rendez-vous ? Que fait-on de ces investissements batis sur la durée, sur la recherche, sur la pratique et l'apprentissage permanent dans le sillage des maestros ? Peut-on nous faire avaler à nous qui la pratiquons depuis plus de 10 ans, qu'elle peut s'apprendre en 15 semaines ? et qu'en ce même délai on peut aussi pour le même prix, devenir à son tour Maestro, et ouvrir sa boutique ??
Bref, il y a surement un public (peut-être dans les danses de société) pour s'imaginer et se bercer de l'illusion que la tango argentin s'apprend aussi vite qu'un chachacha ou une valse viennoise : cette danse sera ainsi une fois pour toute assimilée à une danse de salon.
Il faut dénoncer cette commercialisation d'un pseudo-diplome , mais s'il faut vraiment entrer à coupe de pied au derrière, dans l'ère des "Académies" "Ecoles" "Centres" dont on a pû se passer jusqu'à maintenant, eh bien j'espère que naitra en France des choses sérieuses dans le domaine de la formation, avec des références pédagogiques reconnues, qui laisse une large place à la diversité des approches, des styles et ouverte sur la création contemporaine. Nous avons le potentiel !!
Voilà ce que je tenais à exprimer,
Claire Prouhet (copie aux associations)
Cher [... anonymat...], et chère communauté tanguera dans son ensemble,
J'ai répondu à ton enquête policé, mais néammoins "'policière" et on sent bien pointer la volonté de "légalisation" de l'enseignement des danses à deux , quitte à mettre tout dans un même panier, et évidemment on sent aussi que par ce biais, on atteint le monde associatif, trop "insaisissable", multiple et pas assez transparent !
Et comment répondre à des questions qui s'adressent visiblement à des Ecoles de danse, et ne tiennent pas compte de la spécificité du fonctionnement associatif et amateur dans le tango ?
Mais en ce moment ce qui me gêne le plus, c'est qu'une association dépourvue de toute autorité en la matière, dépourvue de toute légitimité, dépourvue de toute reconnaissance, dépourvue de tout "diplome" (puisqu'il s'agit de cela) puisse "s'autoproclamer" CENTRE DE FORMATION POUR PROFESSEUR DE TANGO dans ta bonne ville de Marseille, et que de surcrroît on leur ait délivré un agrément formation : ça c'est du n'importe quoi, et j'espère que nous pourrons le manifester haut et fort . S'il faut être muni d'un diplome bidon pour enseigner, et que ce diplome coûte exactement la modique somme de 4500 euros, c'est vraiment une arnaque terrifiante au regard de tous ces danseurs qui depuis 10 à 20 ans sont professeurs de tango et ont permis sa diffusion dans toute l'Europe, ont formé un nombre innombrable de danseurs amateurs, dont certains sont devenus à leur tour professionnel : que fait-on de ces parcours exceptionnels ? Que fait-on de ces savoirs qui se transmettent avec générosité et passion ? que fait-on de ces pédagogies et approches diversifiées bâties empiriquement sur l 'expérience et l'analyse de cette danse et dont les résultats sont au rendez-vous ? Que fait-on de ces investissements batis sur la durée, sur la recherche, sur la pratique et l'apprentissage permanent dans le sillage des maestros ? Peut-on nous faire avaler à nous qui la pratiquons depuis plus de 10 ans, qu'elle peut s'apprendre en 15 semaines ? et qu'en ce même délai on peut aussi pour le même prix, devenir à son tour Maestro, et ouvrir sa boutique ??
Bref, il y a surement un public (peut-être dans les danses de société) pour s'imaginer et se bercer de l'illusion que la tango argentin s'apprend aussi vite qu'un chachacha ou une valse viennoise : cette danse sera ainsi une fois pour toute assimilée à une danse de salon.
Il faut dénoncer cette commercialisation d'un pseudo-diplome , mais s'il faut vraiment entrer à coupe de pied au derrière, dans l'ère des "Académies" "Ecoles" "Centres" dont on a pû se passer jusqu'à maintenant, eh bien j'espère que naitra en France des choses sérieuses dans le domaine de la formation, avec des références pédagogiques reconnues, qui laisse une large place à la diversité des approches, des styles et ouverte sur la création contemporaine. Nous avons le potentiel !!
Voilà ce que je tenais à exprimer,
Claire Prouhet (copie aux associations)