mai 2008

[L-75] réunion du 7 juin, par Sarine

Bonjour,

Nous sommes intéressés pour participer à la réunion du 7 juin à TOULOUSE

Sarina CASSARO-ROCHE
Pour l'association VERY NICE TANGO
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[L-74] Re: l'apport du blog, par Christian

Bonjour les amis du tango "argentin",

Un mot pour dire que j’ai finalement répondu ce jour au questionnaire de l’OPPIC, bien que je ne me sente que très partiellement concerné. Vous trouverez ci-dessous le texte que j’ai joint au questionnaire.

Je me suis déplacé cette semaine à Paris où j’ai rencontré les responsables de cette enquête, au ministère de la Culture, qui m’ont transmis le détail de l’ordre de mission de l’OPPIC. J’ai aussi rencontré la présidente de la FFD, en lien avec cette enquête.

En plus du fait que je suis étonné et quelque peu déçu par les querelles passionnées qui se déroulent à ce propos, surtout par les réactions fougueuses des professionnels en charge de cette enquête, je reste convaincu du fait que cette enquête est trop restrictive, sa restriction étant fondée sur des concepts mal définis, inventés pour la circonstance, sans réalité de terrain, ni technique, ni historique, ni pédagogique.

Et je pense que toute cette "littérature" sur le sujet des "danses du monde", risque, à terme, non pas d’amener à une clarification des métiers correspondants, mais à une confusion encore plus grande. Je le regrette vivement.

Je reste pourtant à disposition pour en discuter encore.

J’enseigne le tango (argentin par essence…), et le tango dit "argentin" depuis près de 20 ans… Et ma réflexion concerne, entre autre, l’éventuelle certification d’un diplôme… Donc, je pense que ce texte aura sa place sur votre blog (contrairement à d’autres).

Je vous remercie de me lire et de réagir à mes idées.

Christian Dubar, INSTITUT DE FORMATION EN DANSES DE SOCIÉTÉ (Toulouse)
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[L-73] L'apport du blog, par Marion

En tant qu'association de tango Argentin je n'ai pas hésité à répondre au premier questionnaire envoyé par le ministère de la culture à travers L'Oppic! Par contre j'ai de suite bloqué sur la deuxième vague de questionnaires sans comprendre immédiatement les raisons!

Depuis que le blog existe je me nourris de vos réfléxions, je me réjouis de voir que la passion l'emporte ,dans le sens où ceux qui ont écrit ,sont de vrais amoureux du tango argentin et ont une vraie réflexion pour le défendre , mais surtout je voudrais vous remercier pour m'avoir permis de pousser ma réflexion et comprendre mes hésitations!
la dernière lettre adressée au Blog Par *Pierre Vidal Naquet *,m'a permis de trouver les chaînons manquants dans le sens où, si jusqu'à présent je réagissais par des critères culturels , émotionnels ou poétiques , aujourd'hui j'ai acquis des arguments complémentaires !

malheureusement je constate que cette lettre a été retirée! *Dommage *car elle démontrait que la "particularité", la "spécificité" du tango argentin n'était pas prise en compte dans les questionnaires et proposait une ouverture de dialogue encore plus grande qui aurait permis de poser les questions d'un débat intéressant !

l'Absence de participation sur les divers forums ne vient pas d'un manque d'idée mais du bon sens populaire!Nous sentons tous confusément que ces questionnaires ne sont pas adaptés à l'art que nous défendons! Ils ne nous parlent pas de choses reconnaissables à nous passeurs, transmetteurs d'une culture que les argentins ont mis une vie à danser!

Oui ces questionnaires nous dérangent car ils ressemblent étrangement à ceux édités il y a quelques années pour les DE de classique jazz et danse contemporaine et ne sont pas adaptés au tango argentin, art tentaculaire et culture et je rejoins PVN quand il dit que nos réactions, ne sont pas une entrave au travail des chercheurs mais une
source positive de réflexion, comme pour dire, arrêtons avec ce travers typiquement français qui consiste à mettre des diplômes partout,, qui la plupart du temps dénaturent l'essence de l'art, que le ministère nous laisse encore un peu de cet îlot de liberté et d'humanité!

Marion Ouazana
academia del tango argentino Marseille
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[L-68] A propos de l'enquête en cours, par Pierre

[note du modérateur, 17 mai 2008: le texte ci-dessous a provoqué une discussion enflammée. Il convient de préciser ici que les appréciations ou jugements portés par l'auteur (Pierre) concernent uniquement l'application de l'enquête au tango argentin et non l'enquête dans sa globalité.]

Bonjour,

Suite au lancement d'une deuxième vague de questionnaire par les chercheurs de l'OPPIC, Christophe Apprill a adressé un courrier au blog Diplôme-tango destiné à calmer les inquiétudes soulevées par l'étude en cours. Or, il me semble que ce courrier n'atteint pas vraiment ses objectifs et je me demande si les chercheurs de l'OPPIC ne devraient pas renoncer à poursuivre leur enquête dans le milieu du tango argentin (ce qui ne nuirait en rien à l'enquête en cours qui concerne un grand nombre de danses) car je pense que, malgré les précisions apportées par Christophe, cette enquête reste peu utile, peu exploitable (concernant la question de la certification) et enfin préjudiciable au monde du tango. Je voudrais avancer quelques-uns des arguments à l'appui de cette thèse.

1. Une enquête peu utile (dans le monde du tango).

Christophe Apprill avance l'idée que les chercheurs ne peuvent se prononcer sur l'opportunité de la certification avant de connaître les résultats de l'enquête. Cette assertion qui peut sembler être évidente ne l'est pas toujours. Toutes les questions ne méritent pas qu'une enquête soit lancée pour se prononcer. Par exemple, on n'a pas besoin attendre les résultats d'une enquête pour savoir s'il faut réglementer l'accès des blonds (ou des bruns) au tango argentin. Une telle question est stupide et ne mérite même pas d'être posée. Or, si elle est loin d'être stupide, la question de la certification ne mérite pas d'être posée pour le tango argentin pour les raisons que je vais expliciter plus loin. (Je signale incidemment que, dans ces précédents ouvrages sur le tango, Christophe n'avait pas subordonné à une enquête sa prise de position contre toute idée de diplôme. Il avait pris une telle position en tant que pratiquant) .

A la lecture des questionnaires, on croît comprendre que l'opportunité de la certification dépend étroitement du nombre de professionnels qui travaillent dans le secteur de la danse (et pour nous, dans le secteur du tango argentin). Dans son courrier, Christophe précise qu'il a besoin de savoir "au juste" si on peut gagner sa vie en tant qu'enseignant de tango. Il est en effet évident que s'il n'y a pas de professionnels (ou s'il y en a très peu), la question de la certification ne se pose plus.

Or, il se trouve que nous avons d'ores et déjà des réponses très précises à cette question. Pour plusieurs raisons, nous savons qu'il n'est pas possible de gagner sa vie en donnant des cours de tango de façon réglementaire (en payant les charges sociales notamment). On sait que le "marché" du tango est très étroit, que là où il pourrait être important (dans les grandes villes) l'offre est importante. On sait aussi que le nombre d'élèves par cours est forcément limité (à 26 ou 30 au maximum alors que j'ai assisté à des cours de rock donnés à une centaine d'élèves). On sait aussi que le tango est une danse exigeante et que au fil des mois, les cours initialement très fréquentés peuvent se clairsemer. En bref, on sait qu'il est impossible de salarier un couples d'enseignants sur 12 mois, quand la saison n'en dure que 9.

S'il existe quelques professionnels en France, ce sont des gens qui font autre chose, notamment des spectacles (en France et à l'étranger). Ceux-là, et ceux-là seuls, peuvent bénéficier du statut d'intermittent, ce qui d'ailleurs n'est plus chose facile aujourd'hui (je serais probablement excessif en disant qu'en France, de tels danseurs-enseignants de tango se comptent sur les doigts de la main). La plupart des enseignants de tango argentin sont donc soit bénévoles, soit tirent de leurs cours de maigres ressources qui viennent compléter d'autres revenus. La question de la certification ne se pose donc ni pour ces bénévoles ou professionnels à temps partiel, ni pour les quelques enseignants "danseurs de spectacles" qui sont plutôt concernés par le statut d'intermittent.

Et s'il fallait en avoir vraiment le cour net, il suffirait de faire un sondage : prendre une grande ville (là où le "marché" est le plus large), et faire le compte...

2. Une enquête peu exploitable.

A la lecture des questionnaires, on comprend aussi que ce n'est pas seulement le nombre d'enseignants professionnels qui peut motiver la certification, mais l'opinion de ceux-ci (et ceux des associations). Deux questions relèvent en effet du sondage d'opinion :

- Etes vous favorable à la création d'une formation professionnelle diplômante ?
- Estimez vous que la pratique de votre danse comporte certains risques de blessure ? (Question posées uniquement aux professeurs).

Le problème de ce sondage d'opinion, c'est celui de l'interprétation des résultats. Pour les apprécier, il faut connaître la population de référence. Par exemple, dans une élection on connaît le nombre d'inscrits, le taux d'abstention, et selon l'importance de ce taux, on a une idée de la légitimité des résultats.

Or, les chercheurs de l'OPPIC ne peuvent pas connaître la population (des enseignants) à laquelle ils s'adressent. Le tango argentin se transmet en effet de multiples manières, par des enseignants réguliers (bénévoles ou non), par des bénévoles occasionnels. Mais surtout, l'une des spécificités du tango argentin, c'est que les cours sont (et continueront d'être) donnés dans des stages animés par des étrangers de passage(argentins pour la plupart) dont le nombre ne peut être connu. (Il faudrait en effet pouvoir compter à la fois ceux qui sont déjà venus en France et y ajouter tous ceux qui exercent ailleurs, à Buenos Aires notamment et qui sont des candidats potentiels). Enfin le tango se transmet réellement de façon informelle par les bals et les milongas où les musicalisateurs ainsi que le public qui est présent sur la piste jouent un rôle essentiel. C'est probablement là que s'apprend l'improvisation (et non pas dans les cours). Bref, cela fait beaucoup de "transmetteur
s" de tango sans que l'on puisse sérieusement les dénombrer.

Dans ces conditions, les chercheurs de l'OPPIC ne pourront en aucune manière apprécier les résultats qu'ils recevront. Ils ne pourront établir des taux que sur les répondants, sans savoir ce que ceux-ci représentent. Par exemple, si sur 50 réponses d'enseignants, ils reçoivent 80 % d'opinions favorables à la certification, ce taux tomberait à 4 % si la population de référence (professionnels, bénévoles, musicalisateurs, danseurs étrangers etc...) s'élevait à 1000. Bref, le résultat sera totalement inexploitable.

Quant à la question portant sur les risques de blessure, elle ne devrait pas relever d'un sondage d'opinion. (Notons d'ailleurs que n'importe qui peut répondre au questionnaire sans que les chercheurs puissent en aucun cas savoir si les répondants sont qualifié pour répondre). Si l'on voulait réellement s'intéresser à cette question, il faudrait mener une autre enquête, c'est-à-dire une enquête auprès des pratiquants pour savoir de quels maux ils souffrent éventuellement, comment ceux-ci sont apparus etc. . Mais là encore, dans le tango, une telle enquête serait inutile. On sait en effet que c'est dans la durée et à force de danser de façon intensive (avec des chaussures à talon pour les femmes) qu'apparaissent des douleurs aux pieds, aux genoux et plus rarement au dos.

3. Une enquête préjudiciable au monde du tango.

Pour mener leur enquête, les chercheurs de l'OPPIC ont du "catégoriser" la réalité, c'est-à-dire rassembler dans une même "classe" différentes pratiques dont ils jugent qu'elles ont quelque chose en commun. Or un tel classement qui a suscité un certain tollé dans le milieu du tango argentin me semble porter un grand préjudice au tango argentin.

On comprendra en effet que la façon dont on est classé n'est pas sans importance car le classement touche à l'image et l'identité de ceux qui sont placés dans une même catégorie. Ce classement n'est pas anodin non plus si, à l'issue de la démarche, se profile une réglementation. Ainsi, nous aurions entendu les mêmes protestations (auxquelles se seraient probablement jointes celles des chercheurs de l'OPPIC) si, par exemple, le tango avait été classé comme "danses sportives" ou bien encore s'il avait été retenu dans une étude portant sur les sectes...

Une fois le classement opéré, les chercheurs doivent pouvoir trouver des questions qui font sens à tous ceux qui sont placés dans la même catégorie. Ils ne vont retenir que certaines questions et éliminer celles qui ne concernent pas la grande majorité. Ainsi, ils ne poseront pas de questions sur le rôle de la milonga (bal) dans l'enseignement de la danse puisque seul le tango argentin est concerné par cette question. En rechanche, ils incluront dans le questionnaire une question qui fait sens pour la plupart, mais pas pour le tango argentin, comme celle qui concerne le risque de blessure. Et lorsque les danseurs tango contestent la pertinence d'une telle question (sur le risque de *blessure), on leur répond qu'il ne faut pas qu'ils oublient que le questionnaire est aussi destiné à d'autres danses. Cela ne poserait pas trop de problèmes si les résultats restaient séparées par type de danse. Mais comme le Ministère s'interroge sur l'ensemble des danses, les chercheurs (ou
le Ministère) devront agglomérer toutes les réponses, en sorte que la spécificité du tango disparaîtra. Et il faudra accepter l'alignement.

Du coup, c'est là que l'enquête est susceptible de porter préjudice au tango argentin. En ne posant que des questions communes à toutes les danses, les chercheurs de l'OPPIC vont obligatoirement présenter un tableau déformé de la façon dont se diffuse le tango en France. En se calant sur le mode de transmission des écoles de danse, ils vont "lisser" le tango argentin et accréditer l'idée que la diffusion du tango passe d'abord par un enseignement qui est donné dans les cours alors que les associations redoublent d'efforts depuis les années 80 pour multiplier les chemins qui mènent à ce qu'elles considèrent comme une culture.

Conclusion : disjoindre l'enquête de la question de la certification.

Lorsque le milieu tango a réagi défavorablement à l'enquête portant sur la certification, les chercheurs de l'OPPIC ont répondu qu'il n'était pas légitime de s'opposer ainsi au travail de connaissance. Je pense que ceux-ci n'ont pas saisi que personne ne s'opposait au travail de connaissance loin de là, et que ce qui était contesté c'était simplement le formatage de cette connaissance par la question de la certification. De plus, j'ai essayé de montrer ici à partir de quelques exemples, que le travail de connaissance ainsi formaté, loin de faire avancer celle-ci risquait au contraire de la faire reculer. Il ne suffit pas d'accumuler les chiffres, les savoirs, pour faire avancer la connaissance. Tout dépend de la façon dont on construit celle-ci. L'histoire des sciences nous montrent suffisamment que la simple évocation de la scientificité ne suffit pas à garantir contre les erreurs d'appréciation.

C'est pourquoi je pense que les chercheurs d'OPPIC devraient pouvoir poursuivre leur recherche, mais, pour ce qui est du tango, en déconnectant celle-ci de la question de la certification.

Du côté de la recherche, cela leur permettrait d'avancer plus facilement avec la collaboration de la plupart des associations. Christophe Apprill a déjà écrit deux ouvrages forts intéressants l'un sur le tango et l'autre sur les danses sociales. Il vient de publier un troisième ouvrage aux Editions Autrement. Il fait ainsi avancer la connaissance sur le développement du tango et à ce titre devrait être encouragé.

Du côté de la certification, il me semble que la meilleure des solutions (toujours pour le tango argentin) serait non pas de procéder pour l'instant à l'enquête, mais au contraire de poursuivre le débat tel que celui-ci a été initié par les blogs, les revues et les réunions de Paris (30 mars), Marseille (21 avril) et Lyon (26 avril). Une nouvelle réunion est prévue le 7 juin à Toulouse, et enfin le 11 octobre un colloque est programmé à Lyon, avec la participation de Christophe Apprill. Une position commune sur la certification devrait pouvoir ressortir de ces différents débats. (Notons ici, que si c'est le Ministère qui a imposé d'inclure le tango argentin dans l'enquête, ce serait un premier résultat pour les chercheurs de l'OPPIC que de montrer, en s'appuyant sur le débat en cours, que le tango argentin devrait être sorti de la question de la certification. La reformulation des questions posées par les commanditaires est une pratique très fréquente dans la recherche en
science sociale).

Il me semble qu'en séparant ainsi l'enquête de la question de la certification, un certain consensus devrait pouvoir être trouvé entre les chercheurs de l'OPPIC et le milieu du tango argentin. L'enjeu de ce consensus est important car nous connaissons tous la fragilité de cette culture qui dans l'histoire n'a cessé de connaître des périodes de gloire et des périodes de récession. Gageons que nous saurons rester le plus longtemps possible dans la période d'expansion que nous connaissons actuellement. Pour y parvenir nous avons besoin de dialogues et non pas de divisions.

Bien amicalement.

Pierre Vidal-Naquet (Tango de Soie)
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[L-67] Re: La Fédération Française de Tango Rioplatense, par Sarine

De mieux en mieux !!! Une fédération ! Mais sait-il ce qu'est une fédération ?
Il faudrait fédérer avec qui ? Qui est ce parfait inconnu ? N'importe quoi ! quand l'ambition monte à la tête voilà ce que cela donne.
RESTER MODESTE ! TOUT LE MONDE SE SENTIRA MIEUX.
Les fédérations sont à mon idée inutile, car lourdes administrativement et de plus les associations se sentiraient liées car tributaires d'une adhésion, sans compter les réunionites aigus qu’ils affligeront à leurs administrés pour leurs rendre-compte de leurs pouvoirs (d’ailleurs inutile). Nous avons déjà des convocations....
Ce qu’il faudrait faire à mon humble avis c’est de laisser les associations travailler tranquillement sans interférences extérieures.
Mais par contre pour la pédagogie du tango, qu’il y ait un fil conducteur, en somme une pédagogie écrite et reconnue. Que toutes les associations devraient suivre durant la première année de scolarité des étudiants (les bases fondamentales). Je ne donnerais aucun titre de livre,
Il me semble qu’il faut laisser la liberté aux associations qui, jusqu’à aujourd’hui ont fait un excellent travaille. La preuve en est, regarder les milongas les danseurs savent danser, (et je n’ajouterais aucune critique stupide). Le plus important dans la danse, quelle qu’elle soit, ainsi que sa finalité, c’est de savoir danser non ! Et comme Galilée disait : e pur troppo gira! (et pourtant elle tourne! ) Je dirais « et pourtant ils dansent » Et cela est le travaille des associations depuis des années.
Cordialement Sarine
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[L-66] Re: Prolongation du site diplôme tango, réunion du 7 juin, par Cécilia

Bonjour
Je suis interessée à participer aux groupes de travail, mais je ne serai pas à Toulouse pour le 7 juin
Bonne journée a tous et toutes!

Cecilia Pascual
¡Viva el Tango!
http://tango-argentin-cours-spectacles-greno.blogspot.com/
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[L-65] Re: Prolongation du site diplôme tango, réunion du 7 juin, par Christian

Bonjour,
La réunion du 7 juin à Toulouse m'intéresse. Merci de m'y compter.
Amicalement à tous.
Christian Dubar, Institut de formation en danses de société (Toulouse)
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[L-64] Création de la catégorie"témoignages" dans le blog par Benoît

Bonjour à tous,

Je viens de créer la catégorie "témoignages" dans le blog. Comme son nom l'indique, cette catégorie concerne les contributions apportant un témoignage de la part de leur auteur.

En effet, la grande majorité des messages sont des messages d'opinion et le risque de perdre de vue le monde réel est assez grand si on n'a pas de moyen de récupérer rapidement les témoignages et les expériences communiqués par leurs auteurs.

Une deuxième lecture des contributions du blog (150 pages à ce jour) conduira sans doute à ajouter d'autres messages à la liste définie aujourd'hui.

Benoit, modérateur du site
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[L-63] Prolongation du site diplôme tango, par Benoît

Bonjour à tous,

1/Le site diplôme tango et la liste de diffusion sont prolongées jusqu'au 31mai alors qu'ils devaient ête fermés au 30 avril.

Cette décision a été prise suite à la demande de plusieurs d'entre vous et également suite à 2 réunions qui se sont tenues à ce sujet à Marseille puis à Lyon, le 19 et le 26 avril.

Ces deux réunions ont permis de mettre autour d'une table toutes les personnes qui s'étaient manifestées en février et mars afin de savoir ce qu'on pouvaient faire ensemble et dépasser les différences d'approche, notamment en ce qui concerne le mode de représentation du tango argentin avec le débat pour ou contre une fédération.

2/ Suite des évènements
Tous les participants à ces réunions informelles sont d'accord pour organiser ensemble une action collective pendant l'été 2008 afin de traiter les principaux points révélés par les contributions sur le blog et les forums, en particulier la certification, le mode de représentation du tango argentin en France, le fonctionnement associatif, la transmission du tango etc...

Cette action vise à effectuer un travail en profondeur sur ces thèmes pendant l'été avec pour objectif une présentation au cours du "Colloque des Associations de Tango Argentin" le 11 octobre 2008 à Lyon.

3/ Une réunion est prévue le 7 juin à Toulouse à laquelle vous êtes tous invités, pour préciser les problématiques à traiter, le calendrier et la méthode de travail. La lettre d'invitation est disponible à l'adresse:



(en cas de problème avec le lien ci-dessus, vous pouvez la récupérer depuis la page d'accueil du site diplôme tango).

Si vous êtes intéressé pour participer à la réunion ou pour participer à l'organisation du travail de cet été, merci de le faire savoir en répondant à ce message sur la liste.

Bonne journée,

Benoit de Gentile
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[L-62] Re: La Fédération Française de Tango Rioplatense, par Peter

Extrait du JO:
"Déclaration à la préfecture de l’Hérault. FEDERATION FRANÇAISE TANGO RIOPLATENSE. Objet : proposer le groupement de toutes les structures et de tous les individus pratiquant le tango rioplatense et désireux de développer les méthodes et le programme de travail de flabio aguilera. Siège social : 145, rue du Labech, Carnon plage, 34130
Mauguio. Date de la déclaration : 10 décembre 2007.
"

Quelle prétention !

C'est un pas regrettable de choisir pour une activité d'une personne le nom que vous avez choisi, il poussera le nom d'une fédération ouverte et sérieuse vers FF "Tango argentin ", fort regrettable. En toute logique, votre association aurait dû s'appeler "FF des disciples de Flabio Aguilera ".

Le 2 mai 08 à 16:46, lafftr@i____ a écrit :

Bonjour,

Veuillez trouver ci-joint une lettre d'information concernant la Fédération Française de Tango Rioplatense.
Merci,
Le bureau de la FFTR


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94. Qu'est-ce que le tango et comment il se transmet ? par Matias

Qu'est-ce que le tango et comment il se transmet ?

- C'est une danse, pour laquelle, à partir du premier moment ou l'homme et la femme se prennent dans les bras, il s'agit pour eux de réussir à se rencontrer , non seulement d'un point de vue technique mais à travers le quotidien, l'émotionnel, c'est une danse dans laquelle chacun s'attache à résoudre cette incertitude anxieuse de la rencontre.. Cette danse est rendue possible par l'intégration totale par des deux danseurs d' un code d'écoute-proposition-acceptation-confiance . C'est une danse "sociale" (sociétale).

- Cela signifie que n'importe quelle personne, de n'importe quel âge, condition physique ou mentale, peut danser le tango et qu'il n'existe pas une unique, ou deux ou trois uniques forme strictes pour l'enseigner, mais plutôt qu'il y a de nombreux chemins d'acceptation de soi-même qui mènent le danseur vers une maturation de sa relation avec cette danse. Le danseur plus habile ou qui développe le plus de capacités est celui qui a su intégrer les codes d'écoute-proposition-acceptation-confiance déjà mentionnés.

- Cette danse, surgit d'un métissage culturel mondial inégalable, est patrimoine de l'humanité, parce qu'elle reflète toutes les formes de rapprochement du couple au moment de danser. Les femmes et les hommes dansent la façon de se mettre en relation, dansent l'histoire qui est la leur depuis le début de l'humanité.

- Le "professeur" ou "maestro" n'est ni plus ni moins qu' un facilitateur (transmetteur) qui se passionne pour ce travail, pour le plaisir de partager sa petite ou grande connaissance de cette danse. C'est clair pour tous , depuis les plus avancés jusqu'aux moins avancés, qu'il y a toujours à apprendre et que le caractère social de cette danse fait que nul ne sait avec qui il va danser la plupart du temps : cela implique qu'il lui faudra rencontrer sur son chemin beaucoup d'hommes et de femmes à différents niveaux de connaissance : pour cette raison, on ne peut pas parler d'un apprentissage d'une ou peut-être deux techniques, mais de l'accession à un code commun pour communiquer : écoute-proposition-acceptaton-confiance.

La transmission du Tango à Buenos Aires :

- Il n'existe pas officiellement d'Université du Tango qui soit reconnue, non seulement au niveau d'un Ministère, mais au niveau d'un véritable parcours de formation de danseurs.

- La non-officielle Université du Tango, a pour but simplement, d'amener de plus en plus de personnes au tango, certaines ayant des vocations tangueras, en leur procurant un lieu ou elles peuvent développer cet art : chant, musique, danse. Je dois signaler, qu'en tant que "transmetteur" de cette danse, j'ai beaucoup d'élèves qui proviennent de cette université , avec des niveaux très bas, dus au fait que ce n'est pas l'objectif majeur de cette institution que de former des danseurs.

- Il existe aussi une association qui travaille à la transmission des styles de tango des vieux grands danseurs ("milongueros"), partant du principe qu'ils furent les porteurs du tango rioplatense, et qu'ils sont les détenteurs d'une esthétique tanguera d'une valeur inégalable. Les élèves apprennent à danser "à la manière de.;" mais n'intègrent pas une connaissance scientifique, puisque cette connaissance-là n'existe pas .

- Quant aux académies de tango, elles échappent à une technique unique, car tous les professeurs enseignent différemment, puisqu'il n'y a pas une seule manière de danser mais qu'il y a autant de façon de danser qu'il y a de danseurs.

- Il est impossible de dire qui peut être professeur ou non, car aussi nombreux que nous sommes et de tous niveaux, nous ne sommes que des passeurs /transmetteurs qui alimentont les danseurs pour qu'ils trouvent un chemin personnel à l'intérieur de leur propre danse. Nous sommes en même temps tous, élèves d'autres professeurs , et de nous-mêmes, vu que personne ne peut détenir dans sa totalité la connaissance née de l'expérience de milliers de danseurs.

Matias Damián Facio
Bailarín Social de Tango Argentino
Buenos Aires
Argentina

- - - - - - - - - - - - - Version originale - - - - - - - - - - - -

Qué es el Tango Argentino y cómo se transmite?

- Es una danza, en la que desde el primer momento en que el hombre y la mujer se abrazan para bailar, deben tratar de encontrarse, pero no solo desde lo técnico, sino desde lo cotidiano, lo emocional, y en la cuál ninguno de los dos puede dejar de tratar resolver ansiosamente esta incertidumbre: está determinado por la entrega total de los dos bailarines a un código de escucha-propuesta-aceptación-confianza: es un baile ‘social’.

- Esto determina que cualquier persona, con cualquier edad, condición física y/o mental, puede bailar esta danza social por lo que no puede decirse que existe una única o dos únicas ni tres únicas formas estrictas en las cuáles enseñarla, sino que hay muchos caminos de aceptación de uno mismo que lo llevan al bailarin a ‘crecer’ en su relación con esta danza social. El bailarín más hábil es aquel que supo integrar los códigos de escucha-propuesta-aceptación-confianza antes mencionados.

- Este baile folklórico, surgido de una mixtura cultural mundial inigualable, es patrimonio de toda la humanidad porque claramente refleja todas las formas de víncularse de las parejas al momento de bailar. Mujeres y hombres bailan sus vínculos y relaciones, bailan la historia que les pertenece desde los principios de la humanidad.

- El ‘profesor’ o ‘maestro’ no es más que un mero colaborador que se entrega a su ‘oficio’ por el placer de compartir su poco o mucho conocimiento sobre este baile. Es claro para todos ellos, desde los más avezados, hasta los menos, que siempre hay algo por aprender ya que, siendo este baile un baile social, uno nunca sabe con quién ha de bailar la mayoría de las veces: esto implica que deberá encontrarse en su camino con muchos hombre y mujeres con diferentes capacidades y conocimientos en su baile. Es por esto último que no puede hablarse una o quizás dos técnicas, pero si de código comunes para comunicarnos: escucha-propuesta-aceptación-confianza.

De la transmisión del baile del Tango en Buenos Aires:

- No existe oficialmente universidad de tango que sea avalada no solo por el gobierno sino también por su trayectoria como escuela formadora de bailarines.

- La no-oficial Universidad del Tango, procura simplemente incorporar más y más personas a la comunidad tanguera dandoles lugar, a todos aquellos con alguna raíz de vocación tanguera un espacio en la cuál puedan desarrollar, aunque muy muy poco, el canto, el baile y la música. Cabe destacar, que como ‘transmisor’ de este baile folklórico, tengo muchos alumnos egresados ya que provienen de dicha universidad, con niveles muy bajos, ya que, como mencioné antes, no es el principal objetivo de esta entidad.

- Existe una asociación que trabaja para la transmisión de los estilos de tango de los viejos grandes bailarines por considerarse de un inigualable valor la estética tanguera que conservan los mismos, y por haber sido ellos los portadores de tan lindo baile folklórico propio del Rio de la Plata. Los alumnos aprenden a bailar a la ‘manera’ de ellos, pero no incorporan un conocimiento científico ya que no existe dicho conocimiento.

- Las academias de baile en Buenos Aires carecen de una técnica única, todos los profesores enseñan diferente al no existir una única manera de bailar sino una única manera propia de cada bailarín.

- Es imposible decir quién puede ser profesor o no, más bien todos y de todos los niveles, somos meros transmisores y colaboradores que con ello alentamos a los bailarines para que encuentren de manera clara un camino dentro de su propio y único baile. A la vez, somos nosotros todos, alumnos de otros y de nosotros mismos, ya que nadie a podido jamás abarcar en su totalidad el conocimiento nacido de la experiencia de miles de bailarines, pues no podemos olvidar, que nuestro baile es un baile ‘Social’ surgido de un conflicto social desde el primer momento en que un hombre pregunta a una mujer para bailar algunas piezas.

Matias Damián Facio
Bailarín Social de Tango Argentino
Buenos Aires
Argentina

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