[L-78] Quatre propositions de travail pour le futur, par Cécilia

Quatre propositions de travail pour le futur

Vu que la date de fin du blog approche, je veux faire des propositions, même si les bases de ces propositions restent plutôt des questions.
Il faudrait en effet connaître les résultats de l’enquête de l’Oppic, ou pour ceux qui ne partagent pas la façon dont l’enquête est menée, réfléchir si on peut réaliser une enquête différente pour avoir de l’information solide.
Il reste aussi à définir dans quel cadre ces propositions seront menées à terme : le cadre informel de réunion des associations, une fédération, etc.

Je résume un peu rapidement et de façon incomplète tous les arguments qui ont été présentés dans ce blog. Vu que le tango argentin est une danse « jeune », en plein développement et expansion géographique, qui a des particularités que la dégagent d’autres danses, qui vit à travers le voyage ; vu qu’il n’existe pas de diplôme obligatoire en Argentine et que le tango a une faible implantation en France, avec peu de professeurs à temps plein. ( À ce moment, je m’avance aux résultats de l’enquête) Je propose aux associations et acteurs du tango argentin en général:

1) S’opposer à l’instauration de tout diplôme obligatoire ou dispense d’état.

2) Développer et promouvoir toutes sortes d’activités ou supports : études, stages, publications, cours, festivals, etc. en vue de former et améliorer le niveau pas seulement des amateurs mais aussi des enseignants. Sensibiliser le ministère à cette tâche, demander des subventions.

3) Mutualiser l’information et demander des aides pour fluidifier l’attribution des visas et l’embauche des artistes argentins. Étant donné la faible quantité d’argentins qui décident de s’installer en France, et connaissant le tournant de la politique actuelle du gouvernement ; on peut mettre l’accent sur l’embauche occasionnelle et de courte durée.

4) Faire l’analyse des rapports avec les écoles de danses de salon et proposer des actions concrètes pour améliorer les relations. Selon mon expérience, on trouve deux cas de figure : les professeurs que de façon plus ou moins discrète se forment pour remplir un créneau de tango argentin dans son école. Ceux-ci contribuent à la diffusion et
le développement du tango argentin tout comme les associations. Ensuite il y a les écoles qui voient le monde du tango argentin avec convoitise ou les associations comme des compétiteurs déloyaux (voir blog n˚ ). Le dernier exemple est l’association Querido tango, attaquée par troisième fois au tribunal d’Annecy par un syndicat d’écoles de danse.

Cecilia Pascual
00 33 6 21 70 22 57
¡Viva el Tango!
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