[L-73] L'apport du blog, par Marion

En tant qu'association de tango Argentin je n'ai pas hésité à répondre au premier questionnaire envoyé par le ministère de la culture à travers L'Oppic! Par contre j'ai de suite bloqué sur la deuxième vague de questionnaires sans comprendre immédiatement les raisons!

Depuis que le blog existe je me nourris de vos réfléxions, je me réjouis de voir que la passion l'emporte ,dans le sens où ceux qui ont écrit ,sont de vrais amoureux du tango argentin et ont une vraie réflexion pour le défendre , mais surtout je voudrais vous remercier pour m'avoir permis de pousser ma réflexion et comprendre mes hésitations!
la dernière lettre adressée au Blog Par *Pierre Vidal Naquet *,m'a permis de trouver les chaînons manquants dans le sens où, si jusqu'à présent je réagissais par des critères culturels , émotionnels ou poétiques , aujourd'hui j'ai acquis des arguments complémentaires !

malheureusement je constate que cette lettre a été retirée! *Dommage *car elle démontrait que la "particularité", la "spécificité" du tango argentin n'était pas prise en compte dans les questionnaires et proposait une ouverture de dialogue encore plus grande qui aurait permis de poser les questions d'un débat intéressant !

l'Absence de participation sur les divers forums ne vient pas d'un manque d'idée mais du bon sens populaire!Nous sentons tous confusément que ces questionnaires ne sont pas adaptés à l'art que nous défendons! Ils ne nous parlent pas de choses reconnaissables à nous passeurs, transmetteurs d'une culture que les argentins ont mis une vie à danser!

Oui ces questionnaires nous dérangent car ils ressemblent étrangement à ceux édités il y a quelques années pour les DE de classique jazz et danse contemporaine et ne sont pas adaptés au tango argentin, art tentaculaire et culture et je rejoins PVN quand il dit que nos réactions, ne sont pas une entrave au travail des chercheurs mais une
source positive de réflexion, comme pour dire, arrêtons avec ce travers typiquement français qui consiste à mettre des diplômes partout,, qui la plupart du temps dénaturent l'essence de l'art, que le ministère nous laisse encore un peu de cet îlot de liberté et d'humanité!

Marion Ouazana
academia del tango argentino Marseille
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